National : Versailles déjà sous le feu des projecteurs

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Paul Rouget, Media365 : publié le lundi 12 septembre 2022 à 18h43

Versailles, qui joue les premiers rôles en National, devrait pouvoir évoluer dans son stade, avec un éclairage adéquat, dès la saison prochaine. Et le promu s'apprête à faire un nouveau gros coup sur le marché des transferts, avec l'arrivée de Fabien Lemoine.

Une entame idéale. En l'emportant 2-0 vendredi soir contre Dunkerque, Versailles a signé un troisième succès de rang à domicile, et s'est emparé de la tête du classement de National après cinq journées. Et si ce début quasiment parfait, hormis une défaite au Puy-en-Velay et un nul à Orléans, ne présage en rien de l'issue de cette saison pour l'ambitieux promu, il rassure néanmoins sur le potentiel de ce club, qui n'est pas monté au troisième échelon pour y faire de la figuration.

Doté d'un budget de 6 millions d'euros, le demi-finaliste de la dernière Coupe de France a vu débarquer un international néerlandais cet été, puisque Jeremain Lens (34 ans) s'est en effet engagé avec la formation des Yvelines. Un nom clinquant accompagné de joueurs d'expérience, rompus aux joutes de la troisième division. Mais un nouvel élément au nom bien connu des amateurs de football s'apprête à imiter Lens, qui n'a joué qu'une vingtaine de minutes depuis le début de saison. Fabien Lemoine doit en effet parapher son contrat dans les prochaines heures, rapporte Ouest-France.

Un stade pas homologué pour la Ligue 2

Sans club depuis la fin de son contrat avec Lorient en juin, le milieu de terrain de 35 ans, formé à Rennes et également passé par Saint-Etienne, s'était confié au quotidien régional sur son avenir il y a quelques jours. "Je n'ai pas fait le deuil de ma fin de carrière, je m'accroche, avouait-il. Je suis ouvert à tous les projets Ligue 1, Ligue 2, ou en National avec un objectif de montée. Je cherche un club avec des infrastructures, un stade, une ambiance, je veux profiter un maximum, vivre des émotions une dernière fois."

Concernant le stade, il va découvrir le stade Jean-Bouin, en face du Parc des Princes, antre des rugbymen du Stade Français. Une solution temporaire, en attendant que le FC Versailles puisse disposer de son stade Montbauron, qui ne dispose pas encore de l'éclairage réglementaire... en raison de sa proximité avec le château de Versailles, inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco. Car aucun pylône ne doit dépasser dans un rayon de cinq kilomètres. Mais d'après Le Parisien, un accord a été trouvé avec les architectes des Bâtiments de France, et des pylônes pourraient bien être installés au stade. Sauf qu'ils mesureront 18m de hauteur et non pas 24m, comme le veut la norme en Ligue 2. Mais les Versaillais n'y sont pas encore.

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