Thomas Siniecki, Media365 : publié le mardi 14 octobre 2025 à 19h59
De la part des supporters aquitains, c'est ce qui s'appelle marquer contre son camp. Une malheureuse habitude à éradiquer...
Le soutien populaire massif derrière les Girondins de Bordeaux, à l'échelle du National 2, est sans commune mesure. Ce qui provoque des débordements plus ou moins difficiles à contenir, à l'image des fumigènes en déplacement sur des terrains amateurs où, souvent, une simple main courante sépare le terrain du public. C'était particulièrement le cas fin août à Châteaubriant, ce qui a poussé la FFF à lever la révocation du sursis et à sanctionner ainsi les Bordelais d'un match à huis clos au Matmut Atlantique. La sanction avait été communiquée le 12 septembre, mais un appel suspensif a poussé le délai jusqu'à la semaine prochaine, le mardi 21 octobre. Si la décision est confirmée, c'est la réception de Locminé, le 8 novembre au Matmut Atlantique, qui risque fort d'être concernée.
Des fumigènes réutilisés sur trois autres matchs en septembre et octobre
Pire, ça pourrait impacter le sixième tour de Coupe de France (compétition FFF comme le National 2) si jamais les Girondins venaient à recevoir, puisque celui-ci est programmé dans moins de deux semaines, le week-end des 25 et 26 octobre. Verdict (potentiel) dès mercredi soir avec le tirage, mais les chances sont tout de même faibles puisque 24 adversaires sur 29 aboutiraient quoi qu'il arrive à une inversion, au vu de l'écart de niveau. Seuls Angoulême, Bayonne, Poitiers (National 2), Bassin d'Arcachon et Chauvigny (National 3) pourraient ainsi se déplacer éventuellement à Bordeaux.
La saison passée, les dirigeants ont déjà passé beaucoup de temps à devoir défendre leur dossier pour des problèmes similaires. Les sextuples champions de France (dernier titre en 2009) n'avaient pu échapper à un match à huis clos en raison d'un jet de gobelet, en revanche ils avaient réussi à en faire basculer un deuxième vers une simple amende. Comme nos confrères de Sud Ouest le rappellent, la réutilisation de fumigènes sur trois autres matchs en septembre et octobre, donc après les faits de Chateaubriant, ne plaideront certainement pas en leur faveur.