Juba Touabi, Media365, publié le 18 juin
Privé de Kylian Mbappé et peu inspiré, le Real Madrid n'a pu faire mieux qu'un match nul face à une séduisante équipe d'Al-Hilal (1-1).
Pour sa grande première sur le banc madrilène, ce mercredi à Miami pour la première journée du Groupe H de la Coupe du monde des clubs, Xabi Alonso espérait sûrement un autre départ. Le Real Madrid a été sérieusement bousculé. Si Gonzalo Garcia a ouvert le score contre le cours du jeu (34e), les Saoudiens ont logiquement recollé grâce à un penalty transformé par Ruben Neves (41e). Et sans un grand Thibaut Courtois et un Bono impérial côté Al-Hilal, la soirée aurait pu basculer de part et d'autre.
Une entrée en matière mitigée
Dès les premières minutes, les joueurs de Simone Inzaghi ont posé de gros problèmes aux Merengue. Malcom, Milinkovic-Savic ou encore Salem Al-Dawsari se sont tour à tour montrés menaçants, tandis que le but de Renan Lodi a été refusé pour hors-jeu (19e). Mais contre toute attente, c'est Gonzalo Garcia qui ouvrait la marque pour le Real. Al-Hilal, dominateur jusque-là, est revenu rapidement au score sur penalty, après une faute de Fran Garcia sur Marcos Leonardo (41e). La suite de la première période voyait les Saoudiens multiplier les situations dangereuses, sans réussite.
Au retour des vestiaires, les hommes de Xabi Alonso montraient un meilleur visage. Güler trouvait la barre (46e), Garcia butait à bout portant sur Bono (46e). Malgré cette montée en puissance, le Real peinait à concrétiser sa domination. Al-Hilal, en contre, restait menaçant, notamment par Marcos Leonardo (72e). La fin de match fut haletante. Dans le temps additionnel, Fran Garcia obtenait un penalty après intervention du VAR. Valverde avait la balle du 2-1 au bout du pied, mais Bono sortait une parade décisive (90+2e), préservant le nul. Un résultat frustrant pour le Real, qui a cruellement manqué d'efficacité.
Ce nul inaugural laisse des interrogations du côté madrilène, tant sur l'animation offensive sans Mbappé que sur les automatismes défensifs. Pour Al-Hilal, en revanche, cette prestation aboutie face à un géant européen valide les ambitions du club saoudien, désormais coaché par Inzaghi. Avec ce partage des points, les deux équipes devront batailler pour la qualification dans un groupe H plus indécis que prévu. Pour Xabi Alonso, le temps de rodage semble inévitable.