Jean Canesse, Media365, publié le dimanche 15 juin 2025 à 23h10
Le PSG a dominé l'Atlético de Madrid (4-0), ce dimanche à Pasadena, lors de son premier match du Mondial des clubs. Ruiz, Vitinha, Mayulu et Lee ont marqué.
Continuer malgré le triplé déjà réalisé, malgré une cadence impossible à stopper, continuer malgré les blessés, voilà quel est, a priori, l'enjeu du PSG lors de ce tout nouveau Mondial des clubs à 32 équipes. Ce dimanche à Pasadena, ville située à l'est de Los Angeles, c'est sous une chaleur étouffante que la troupe de Luis Enrique découvrait la nouvelle mouture de la FIFA, héritant d'un choc d'entrée avec l'Atlético de Madrid, deux petites semaines après son sacre contre l'Inter Milan en Ligue des champions (5-0).
Entre les deux, il y eut la fenêtre internationale et notamment une Ligue des nations qui a laissé les attaquants français Ousmane Dembélé et Bradley Barcola sur le carreau, touchés face à l'Espagne (défaite 5-4) et absents de la feuille de match ce dimanche. C'est donc avec Gonçalo Ramos en pointe, entouré de Désiré Doué et Khvicha Kvaratskhelia, que le PSG s'est présenté au Rose Bowl, la titularisation du buteur portugais constituant d'ailleurs l'unique changement par rapport à la grande soirée munichoise du 31 mai dernier. Une modification qui n'a en rien altéré la fluidité du jeu des Parisiens, ces derniers menant déjà 2-0 à la pause.
Griezmann : un raté, pas un tournant
C'est d'abord Fabian Ruiz qui a mis le PSG sur les bons rails, concluant une merveille de mouvement collectif d'une frappe placée au ras du poteau (1-0, 20ème). Juste avant la pause, Vitinha a lui parfaitement achevé une contre-attaque parisienne en envoyant le ballon au même endroit que Ruiz (2-0, 45ème+1). Un but survenu quelques secondes après la grande opportunité gaspillée par Antoine Griezmann (45ème+1) mais qui ne ressembla pas vraiment à un tournant du match tant la troupe de Luis Enrique a copieusement dominé celle de Diego Simeone.
La réalisation eut toutefois pour conséquence d'offrir une avance plus confortable au PSG, davantage en gestion au retour des vestiaires. Alors qu'il avait affiché 74 % de possession de balle en première période, plus d'envie et plus de maîtrise, le récent champion d'Europe a retrouvé le terrain avec un peu moins d'audace. Alvarez a même cru un temps réduire l'écart, mais son but fut annulé pour une faute de Koke au départ (58ème). Ce sont finalement les Parisiens qui ont alourdi le score, en toute fin de match, alors en supériorité numérique après un deuxième carton jaune reçu par Lenglet pour contestation (78ème).
L'occasion pour les entrants Senny Mayulu et Lee Kang-in de trouver le chemin des filets. Le premier, involontairement servi par un Griezmann revenu défendre, a marqué d'une frappe sèche des 15 mètres (3-0, 87ème). Le second a lui profité d'une main jugée volontaire de Robin Le Normand pour tromper également Jan Oblak sur penalty (4-0, sp, 90ème+7). Le dernier acte du cauchemar madrilène et de la promenade parisienne. Vendredi prochain, le PSG poursuivra son aventure lors d'une rencontre avec le club brésilien de Botafogo, trois jours avant son dernier match de la phase de groupes contre Seattle.