Thomas Siniecki, Media365 : publié le lundi 23 juin 2025 à 17h20
Le règlement de la Coupe du monde des clubs est tout à fait habituel.
Beaucoup ont pu dire et/ou écrire que Botafogo était déjà qualifié pour les huitièmes de finale de la Coupe du monde des clubs, après sa victoire face au Paris Saint-Germain (1-0) et ses six points en deux matchs. Or c'est faux, et il est même envisageable que les Brésiliens soient éliminés : en effet, si le PSG s'impose face à Seattle et que l'Atlético gagne par trois buts d'écart face au club de Rio de Janeiro, ce sont bien les Parisiens qui devanceraient les Madrilènes en tête du groupe - ou l'inverse, mais cette fois c'est réellement très peu probable, puisque l'Atlético doit remonter un total de sept buts par rapport à Paris.
Paris peut aussi passer en perdant
Ainsi, c'est le goal-average particulier qui entre en ligne de compte, et si trois équipes finissent à égalité avec le même nombre de points (comme ça peut donc être le cas lundi soir), un mini-championnat fait alors office de juge de paix. En enlevant les résultats de chacun face à Seattle (qui serait dernier avec zéro point), le PSG affiche pour le moment une différence de buts de +3, contre +1 pour Botafogo et -4 pour l'Atlético. Le challenge est donc important pour les Colchoneros, mais il a au moins le mérite d'exister. Et pourrait faire les affaires des Parisiens, qui profiteront peut-être d'une défaite de Botafogo pour récupérer la première place... Dans l'absolu, Seattle peut même également se qualifier en cas de succès face au PSG par trois buts d'écart combiné à une victoire de Botafogo - et Paris peut aussi passer en perdant, si l'Atlético s'incline également.
Si les points et les différences de buts sont égales dans un mini-championnat à trois, on passe alors au nombre de buts marqués. Dans tous les groupes, les possibilités d'égalité à deux ou trois sont encore multiples, et même des scénarios plus alambiqués encore ou très calculés. Par exemple dans la poule A - celle qui croisera avec le groupe du PSG -, Palmeiras et l'Inter Miami peuvent s'entendre sur un nul qui les qualifierait tous les deux avec cinq points (impossible de revenir pour Porto et Al Ahly, qui ne comptent qu'un point), mais alors c'est le club brésilien qui devancerait Lionel Messi et sa bande. Car en cas de nul dans la rencontre directe, on repasse aux critères généraux et les Brésiliens affichent un meilleur goal-average.