Emmanuel LANGELLIER, Media365 : publié le dimanche 06 juillet 2025 à 12h38
La Coupe du monde des clubs va proposer une demi-finale savoureuse entre le Paris-SG et le Real Madrid de Kylian Mbappé, qui va donc retrouver son ancienne maison.
Le 19 juillet 2026, le MetLife Stadium d'East Rutherford accueillera la finale de la Coupe du monde 2026. Près d'un an avant, l'enceinte de 82 500 places, située près de New York, sera le théâtre de retrouvailles très particulières. Mercredi prochain, fidèle au rendez-vous des demi-finales d'une autre Coupe du monde, celle des clubs, le Paris-Saint-Germain va retrouver Kylian Mbappé dans le camp d'en face. Les champions d'Europe, tombeurs du Bayern Munich (2-0), et le Real Madrid vont croiser le fer pour tenter de disputer la finale de la compétition, qui se tiendra également au MetLife Stadium.
Un divorce avec fracas
Parti en Espagne l'été dernier, Mbappé va donc faire face à son ancienne maison qu'il aurait pu affronter plus tôt en demi-finales de la Ligue des champions mais Arsenal était passé par là. S'il ne sera peut-être pas titulaire une nouvelle fois sous les ordres de Xabi Alonso, qui semble le ménager après sa grosse gastro-entérite et continue de faire débuter, avec bonheur, le jeune Gonzalo Garcia en pointe, le capitaine des Bleus entrera en jeu à coup sûr. Enfin, on l'imagine fortement dans une affiche d'un tel niveau. Auteur d'une entrée décisive et d'un but fantastique face au Borussia Dortmund (3-2) samedi soir , Mbappé se frottera alors à ses ex-coéquipiers, dont Marquinhos, son ancien « patron », et Achraf Hakimi, son grand pote, littéralement en feu ces derniers mois.
Pas d'amertume au niveau sportif
Ça devrait faire tout drôle à celui qui s'est érigé en meilleur buteur de l'histoire du PSG (256 buts en 308 matchs et 7 ans de présence) et qui a quitté fâché son ancien club, avec qui il bataille encore devant les tribunaux. Le divorce s'est opéré avec fracas, mais point d'amertume au niveau sportif. Kylian Mbappé a apprécié le sacre européen du club de la capitale française, sans lui le 31 mai dernier (5-0 contre l'Inter Milan). « Je pense qu'ils le méritent. Ils ont connu tellement d'années où ils ont galéré, j'ai connu ça, je sais très bien de quoi je parle. C'était la plus grande équipe d'Europe, cette saison elle mérite le titre », a-t-il confié. Mercredi, il ne fera pas de sentiment comme il l'avait déjà fait contre Monaco (son premier club) avec la tunique parisienne sur le dos. Prêt à martyriser Gianluigi Donnarumma qu'il connait parfaitement. Ça peut aider forcément...