Emmanuel LANGELLIER, Media365 : publié le jeudi 19 juin 2025 à 10h46
Mauvais contre Al-Hilal lors de son entrée en lice dans la Coupe du monde des clubs (1-1), le Real Madrid est logiquement critiqué dans la presse espagnole, jeudi.
« Il sait déjà la charge de travail qui l'attend. Et elle est énorme ». Marca, principal quotidien sportif madrilène, livre un constat sec et clair sur ce qui se profile devant Xabi Alonso, le nouvel entraîneur du Real Madrid. Car, pour ses débuts sur le banc du grand club espagnol, le technicien ibérique n'a pu mener ses hommes à une première victoire. On y était presque, et ça aurait tout de même pu s'apparenter à un gros braquage, mais Federico Valverde a raté son penalty dans la 2e minute du temps additionnel et vu son tir repoussé par Yassine Bounou, l'un des meilleurs éléments de la rencontre . Et, jeudi, l'entrée du Real dans la Coupe du monde des clubs s'est conclue par un résultat décevant face à Al-Hilal (1-1) , le club saoudien désormais dirigé par Simone Inzaghi, l'ancien coach de l'Inter Milan, étrillé par le Paris-SG en finale de la Ligue des champions (0-5).
Une « équipe désorganisée »
Xabi Alonso n'a évidemment pas pu encore poser sa patte en seulement 4 jours. « Il est désormais temps de construire, car loin de faire forte impression, l'équipe a besoin de plus de temps, d'entraînement et, éventuellement, de nouvelles recrues pour consolider le projet que l'entraîneur souhaite mettre en œuvre », écrit Marca. « Xabi Alonso a tenté d'imposer un style basé sur la possession et un pressing haut pour récupérer rapidement le ballon. Cependant, l'équipe a montré quelques faiblesses en transition défensive, notamment lorsqu'Al Hilal a réussi à percer la première ligne de pression », poursuit le quotidien qui évoque une « équipe désorganisée ».
Alexander-Arnold, Asencio, Bellingham et Vinicius Jr. décevants
Il faisait très chaud (40°C) au Hard Rock Stadium de Miami où Kylian Mbappé, malade, n'est pas apparu, mais c'était aussi le cas pour l'adversaire, Al-Hilal, qui s'est mieux comporté. Plusieurs Merengues ont déçu. Comme Trent Alexander-Arnold, transféré récemment en provenance de Liverpool, qui effectuait aussi ses débuts avec la célèbre tunique blanche. « Peu de proéminence. Très peu. Madrid ne l'a pas signé pour être un verrou, lâche AS au sujet de l'Anglais. Mais il s'agit d'être décisif dans la construction. Parfois, il essayait d'apparaître entre les lignes, en position centrale et devant les trois autres défenseurs. Mais sans incidence réelle. Transparent en attaque pour son premier jour au bureau. » Le jeune défenseur Raul Asencio a lui aussi flanché et été remplacé à la pause. Les « tauliers » Jude Bellingham et Vinicius Jr. n'ont eux pas été à la hauteur lors de leur entrée dans ce Mondial des clubs. « Ce n'était pas une bonne journée pour Vinicius et Bellingham. Pas top. L'Anglais a complètement disparu, le Brésilien a été imprécis et a échoué, lui qui a été en déséquilibre dans le face-à-face, étrille Marca. Le pouls de Xabi Alonso ne tremblait pas, et il les a sortis tous les deux. » Le Real Madrid reviendra le 22 juin contre Pachuca.