Thomas Siniecki, Media365 : publié le mardi 17 juin 2025 à 17h09
C'était attendu, ça se confirme : la Coupe du monde des clubs n'attire pas les foules, n'en déplaise à la FIFA.
Un lundi à 15h, heure locale à Atlanta, il était difficile d'imaginer un stade plein à craquer pour le match entre Chelsea et Los Angeles, pourtant pas la pire affiche de ce début de Coupe du monde des clubs... Il n'y avait que 22 000 spectateurs sur 71 000 possibles, soit même pas un tiers de la capacité occupée. Le coach des Blues, Enzo Maresca, n'a pas fait mystère ensuite de cette "atmosphère un peu étrange" : "Le stade était presque vide, pas plein. Nous avons préparé ce match en pensant que l'environnement serait un peu différent." L'entraîneur italien fait avec les spécificités du calendrier et veut aussi voir de meilleurs jours à venir : "Il ne fait aucun doute que la prochaine rencontre face au Flamengo sera agréable, car nous savons que les équipes brésiliennes amènent toujours beaucoup, beaucoup de supporters."
"C'est juste de la passion. On montre de l'unité"
On en est déjà là : même les adversaires préfèrent avoir le sentiment de jouer à l'extérieur plutôt que dans un silence déprimant, alors que les souvenirs des huis clos du Covid sont encore très frais dans toutes les têtes. On a aussi vu 46 000 spectateurs sur 83 000 places pour Porto - Palmeiras à New York (au MetLife Stadium, qui accueillera aussi la finale de la Coupe du monde 2026 dans un peu plus d'un an) ou 26 000 sur 68 000 pour Flamengo - Espérance de Tunis à Philadelphie. Pas si sûr, donc, que les prédictions d'Enzo Maresca se vérifient... D'autant qu'à Times Square, la place iconique de New York (à 1h30 de route de Philadelphie), ce sont bien les supporters tunisiens qui ont surtout fait le show.
Et encore, heureusement que certains furieux font le déplacement, à l'image du groupe de supporters 3252 de Los Angeles qui a traversé le pays jusqu'à Atlanta. Malheureusement, ils ne sont pas aussi nombreux que leur nom l'indique... "C'est juste de la passion, affirme le supporter Carlos Camaal. C'est beau, peu importe ce qu'il s'est passé, à la fin on est tous ensemble. On montre de l'unité dans ces moments difficiles. Nous sommes là pour soutenir et représenter Los Angeles sur la scène mondiale." D'après le Daily Mail, de nombreux spectateurs ont été surclassés dans les stades afin que les tribunes paraissent moins dépeuplées sur les angles captés par les caméras de télévision.