Paul Rouget, Media365 : publié le jeudi 19 juin 2025 à 09h00
Les joueurs et le staff de la Juventus ont été reçus à la Maison Blanche par Donald Trump avant de débuter le Mondial des clubs. Et le président américain a eu un drôle d'échange avec le Français Damien Comolli, nouveau directeur générale du club turinois.
Une rencontre improbable. Jeudi, avant de débuter le Mondial des clubs contre les Emiratis d'Al-Aïn (5-0), certains joueurs de la Juventus ont été reçus par le président américain Donald Trump à la Maison Blanche. Avec en tête, ses compatriotes Timothy Weah et Weston McKennie, mais aussi Manuel Locatelli, Federico Gatti, Teun Koopmeiners et Dusan Vlahovic. Il y avait aussi l'entraîneur, Igor Tudor, Giorgio Chiellini, désormais responsable de la stratégie du club turinois, ainsi que Damien Comolli, son nouveau directeur général, qui a eu un drôle d'échange avec le chef d'Etat.
« Vous trouvez ça normal que des joueuses de foot jouent avec les hommes ? »
Comme souvent, Trump a profité de cette tribune pour s'en prendre à ses adversaires, à commencer par son prédécesseur Joe Biden, avant de se lancer dans un monologue sur l'un de ses chevaux de bataille, les transgenres, lui qui avait signé en février un décret interdisant aux athlètes transgenres de pratiquer des sports dans les catégories féminines. Et d'interpeller directement Comolli, l'ancien président du TFC, lors d'une séquence lunaire. « Vous trouvez ça normal que des joueuses de foot jouent avec les hommes ? », lance-t-il au Français, qui ne se démonte pas, et rétorque : « Nous avons une très bonne équipe féminine. » Avant que Trump ne conclue, en souriant : « Mais il faut qu'elles jouent entre femmes. Il est très diplomatique ! »
Des joueurs gênés
Trump a également demandé des précisions sur leur match du soir, qu'ils ont remporté notamment grâce à un doublé de Randal Kolo Muani, prêté par le PSG, et s'est aussi lâché sur l'immigration, l'un de ses autres grands combats, en prenant en exemple les Turinois : « Les gens doivent venir légalement, comme ces gars derrière moi. S'ils aiment l'Amérique, nous les voulons ici. Sinon, nous ne les voulons pas. » Le tout devant des joueurs un peu gênés, et ce n'est rien de le dire... Ce qui ne les a donc pas empêchés de l'emporter largement quelques heures plus tard.