Thomas Siniecki, Media365 : publié le mercredi 19 juillet 2023 à 15h52
Du 21 juillet, la date imaginée par Nasser al-Khelaifi pour que Kylian Mbappé se décide serait passée au 31 juillet. A moins de négociations insoupçonnées qui se trameraient, on doute que le joueur en ait quelque chose à faire.
A l'occasion de la conférence de presse de présentation de Luis Enrique en tant que nouvel entraîneur du Paris Saint-Germain, le président Nasser al-Khelaifi avait évoqué un ultimatum de "deux semaines maximum" pour que Kylian Mbappé prenne une décision quant à son avenir : prolonger ou partir. Sauf que le joueur, lui, envisage une troisième voie parfaitement légale, celle d'aller au bout de son contrat pour s'en aller gratuitement. Si aucun accord n'est trouvé, le PSG ira-t-il au clash en écartant le meilleur buteur du Mondial du groupe professionnel ? A priori, la réponse est dans la question. Toujours est-il que le fameux ultimatum était censé, dans l'esprit du dirigeant qatarien, s'achever le 21 juillet, soit vendredi.
D'après nos confrères de RMC Sport, cette "deadline" serait passée au 31 juillet dans l'esprit du patron du club de la capitale. Pas certain, donc, que ça puisse influer en quoi que ce soit dans l'esprit de Kylian Mbappé... Al-Khelaifi s'est entretenu individuellement avec les six recrues mardi à Poissy, au nouveau centre d'entraînement, mais pas avec sa star n°1. Lors d'un discours plus général, il a toutefois rappelé qu'aucun joueur n'était au-dessus de l'institution et que les mécontents pouvaient partir. Ce qui fait écho à sa tirade d'il y a deux semaines : "On veut qu'il reste, mais on a besoin qu'il signe un nouveau contrat. On ne veut pas perdre gratuitement le meilleur joueur du monde. C'est impossible. C'est un club français, c'est son pays. Il a dit qu'il ne partirait jamais gratuit." Le feuilleton se poursuit.