Axel Allag, Media365, publié le mardi 08 octobre 2024 à 10h00
Le rendement de Randal Kolo Muani sous le maillot du PSG pose question. À tel point qu'un départ lors du prochain mercato d'hiver pourrait être envisagé par le club de la capitale.
L'avenir de Randal Kolo Muani est incertain. Pas chez les Bleus, bien sûr, alors qu'il bénéficie de la confiance de son sélectionneur Didier Deschamps, mais au PSG, la donne est sensiblement différente et il apparaît de plus en plus clair que Luis Enrique n'est pas emballé par le profil de l'ancien attaquant de l'Eintracht Francfort, recruté pour 95 millions d'euros l'été dernier, qui n'a toujours pas convaincu le technicien espagnol.
Luis Enrique seul décideur d'un éventuel départ
Aligné en pointe à Nice dimanche soir (1-1), 'RKM' a été remplace dès la mi-temps par son entraîneur, qui a rapidement expédié ce thème en conférence de presse, assurant que "cinq joueurs auraient très bien pu sortir, mais j'ai décidé de faire un seul changement et c'était celui-ci". En attendant, l'incompatibilité entre le profil de Kolo Muani - attaquant à l'aise dans la profondeur - et le jeu de position désiré par Luis Enrique est éclatante. Ce qui dessine, mécaniquement, un avenir incertain pour un joueur qui n'est pas le premier choix de son entraîneur. Ce mardi, nos confrères de L'Equipe effectuent un point sur la question et affirment que si Luis Enrique voit en Kolo Muani un élément "intéressant par sa polyvalence", ses choix de positionner Marco Asensio ou encore Lee Kang-in en pointe sonnent comme des désaveux pour le vice-champion du monde.
Alors, que faire ? Aux yeux de son clan, Kolo Muani se conformera aux attentes du club de la capitale. Un PSG qui pourrait possiblement bouger lors du mercato d'hiver, même si la décision de vendre l'attaquant qui a inscrit 11 buts en 49 matches toutes compétitions confondues depuis son arrivée ne dépendra que d'une seule personne, à savoir Luis Enrique. Le PSG, si il devait s'activer, n'aurait en aucun cas l'intention de brader son élément recruter pour 95 millions d'euros qui pourra, durant quelques jours, prendre l'air avec les Bleus, face à Israël puis la Belgique en Ligue des nations.