Victor Romedenne, Media365, publié le vendredi 22 septembre 2023 à 15h31
Arrivé à Aston Villa après une ascension remarquable en Bundesliga du côté de Leverkusen, Moussa Diaby continue pourtant de clamer son amour pour son club formateur, le PSG.
Récemment transféré à Aston Villa pour 55 millions d'euros, Moussa Diaby a complètement lancé sa carrière depuis son départ du Paris Saint-Germain. L'ailier a changé de dimension au Bayer Leverkusen et a fini par atterrir en équipe de France après avoir connu les équipes jeunes. Au PSG, Diaby a tout de même pris part à 34 matchs et a inscrit quatre buts lors de la saison 2018/2019. Interrogé par le magazine Onze Mondial, le joueur de 24 ans n'a pas caché l'amour qu'il porte au club de la capitale : "Le PSG, c'est mon club formateur. J'ai tout appris là-bas, j'ai passé sept années au club. C'est le club de la capitale, la ville d'où je viens. Le PSG a été une bonne aventure pour moi. J'ai dû emprunter un autre chemin à contrecœur. Pour le développement de ma carrière et ma progression. En restant au PSG, j'aurais eu moins de temps de jeu. Le PSG restera le PSG. Les supporters savent que j'ai été formé dans ce club et que je serai prêt à tout donner pour ce maillot. Je reviendrai peut-être un jour. En tout cas, le PSG restera à vie dans mon cœur."
Un retour utile ?
Effectivement, c'était une bonne idée de la part du joueur français de lancer sa carrière en Bundesliga, dans un club moins huppé que le PSG. Aujourd'hui, Diaby est à Aston Villa. Le choix de jouer en Premier League, qui est réputé comme le meilleur championnat du monde, s'inscrit dans une logique de progression. Cependant Aston Villa ne semble pas être un club d'un standing supérieur au Bayer Leverkusen. Si Moussa Diaby continue de progresser, les plus grandes écuries d'Europe se manifesteront et signer au Paris Saint-Germain serait une évolution logique. Reste à savoir dans combien de temps cela sera possible. A l'heure actuelle le PSG possède Ousmane Dembélé sur son aile droite mais sa fragilité physique pourrait, pourquoi pas, pousser les dirigeants parisiens à renforcer ce poste.