Juba Touabi, Media365, publié le vendredi 05 janvier 2024 à 10h45
Régis Le Bris, le coach du FC Lorient, a annoncé qu'il voulait des recrues durant ce marché des transferts hivernal.
Le FC Lorient, actuellement en difficulté en Ligue 1 avec une avant-dernière place et seulement deux victoires en 17 matchs, est en pleine période de turbulence. Ce jeudi en conférence de presse, le coach des Merlus a reconnu la nécessité de renforcer l'équipe durant le mercato hivernal. « Deux, trois ou quatre : le nombre d'arrivées n'est pas encore arrêté, il dépendra des retours des blessés (Bakayoko, Kari, Dieng, B. Mendy, Tosin), qui ont peu joué et sont aussi des recrues en quelque sorte. Concernant les départs, cette période de Noël est toujours clef pour des joueurs avec qui on avait déjà évoqué cette possibilité l'été dernier. Cela concerne cinq à sept joueurs et cela avance déjà »,a-t-il confié.
« Il faut du caractère »
Alors que Lorient se prépare pour son match en Coupe de France contre Sochaux ce week-end, Régis Le Bris a également commenté les récentes tensions au sein du vestiaire. « Heureusement qu'il y a des tensions. Si on a un vestiaire calme après un 4-0 à Brest et qu'on se quitte en bons amis comme si de rien n'était... Ça ce n'est pas possible, a-t-il enchaîné. Il y avait évidemment des tensions, du mécontentement, une forme de boule d'énergie négative qu'il fallait laisser éclater. On dit parfois qu'il ne faut pas réagir à chaud. Mais dans ces circonstances il le fallait vraiment. J'ai pris mes responsabilités, certains joueurs aussi. Ça a créé les conditions d'une zone conflictuelle nécessaire pour traiter nos problématiques. On ne performe pas, il faut crever les abcès s'il y en a ».
Le coach lorientais a souligné l'importance du caractère et du dialogue dans ces moments difficiles. Régis Le Bris dira : « Il y a eu beaucoup d'échanges avec les joueurs et ça se poursuit. Il faut du caractère. Je ne veux pas un vestiaire avec que des joueurs plats, sans émotion. Il y a du caractère et il en faut. Il y a du dialogue et du respect. Nous sommes ici pour performer. Le débat, c'est de créer des électrochocs pour améliorer la situation au classement. Personne ne pense à saboter le projet collectif. Le dialogue est très ouvert. On se parle, on discute, on se challenge, dans un sens comme dans l'autre ».