Juba Touabi, Media365, publié le vendredi 04 juillet 2025 à 11h56
Contre toute attente, Nico Williams a décidé de prolonger son aventure avec l'Athletic Club jusqu'en 2035.
Courtisé par le FC Barcelone et le Bayern Munich, le jeune international espagnol de 22 ans a préféré rester fidèle à son club formateur. Cette prolongation s'accompagne d'un ajustement majeur de sa clause libératoire, désormais estimée entre 80 et 90 millions d'euros, contre 58 précédemment. Un signal fort envoyé au marché européen : l'Athletic Bilbao ne compte pas se laisser dépouiller si facilement durant les prochains mois.
« Ce qui compte le plus, c'est le cœur »
À Barcelone, cette décision a l'effet d'un revers cuisant. Le club catalan, confronté à des restrictions budgétaires persistantes, espérait associer Williams à la pépite Lamine Yamal pour former une attaque de feu. Mais faute de moyens, le rêve s'est évanoui. Javier Tebas, président de LaLiga, l'a confirmé : le Barça n'avait tout simplement pas les ressources pour conclure ce dossier. Si cette prolongation représente une victoire symbolique et sportive pour le club basque, elle oblige le Barça à revoir ses plans.
Plus encore que la réalité économique, c'est la décision personnelle du joueur qui surprend. « Quand il faut prendre des décisions, pour moi, ce qui compte le plus, c'est le cœur. Je suis là je veux être, avec les miens. C'est ma maison. Aupa Athleti », a déclaré Nico Williams. L'Athletic a célébré cette fidélité avec emphase, dévoilant une fresque restaurée à l'effigie de son joueur, auparavant vandalisée. Une mise en scène forte, qui scelle la réconciliation entre Williams et une partie du public bilbaíno.