Axel Allag, Media365, publié le jeudi 07 septembre 2023 à 22h15
Yannick Carrasco a organisé une conférence de presse ce jeudi tandis qu'il est mobilisé par les qualifications à l'Euro 2024 avec la Belgique. L'ailier qui a quitté l'Atlético de Madrid pour rejoindre Al-Shabab a explicité les raisons de son choix concernant sa nouvelle aventure en Arabie Saoudite.
Une mise au point nécessaire. Yannick Carrasco a lui aussi choisi de continuer sa carrière en Arabie Saoudite, plus précisément sous le maillot d'Al-Shabab, un club avant-dernier de la Saudi Pro League toujours à la recherche de sa première victoire après les 5 premières journées du championnat (3 défaites, 2 nuls). Carrasco, donc, a quitté l'Atlético de Madrid pour une nouvelle aventure qui lui apportera, notamment, de la "sécurité", selon ses mots. Celui qui devrait percevoir 13 millions par an lors des 3 prochaines saisons en Arabie Saoudite a donc pris la parole ce jeudi devant la presse, avant les matchs de la Belgique dans le cadre des qualifications à l'Euro 2024 (face à l'Azerbaïdjan samedi, puis contre l'Estonie mardi).
"Suis-je parti uniquement pour l'argent ? Non, c'est un tout"
Indiquant que l'Atlético n'avait jamais pu lui offrir les conditions nécessaires à une continuité en Espagne, il a souligné que l'argent n'avait pas été l'unique facteur de sa décision. "J'ai reçu une seule offre concrète sur la table, c'était celle d'Al-Shabab. J'ai choisi la sécurité, ce qui était écrit noir sur blanc. Suis-je parti uniquement pour l'argent ? Non, c'est un tout. De grands joueurs évoluent en Arabie saoudite", a-t-il expliqué, lui dont le contrat à l'Atlético allait s'achever au terme de la saison actuelle. Puis d'enchaîner concernant l'incertitude globale autour de lui : "Le football est de plus en plus exigeant et les joueurs se blessent de plus en plus. Je sentais que je n'osais pas jouer relâché, que j'étais sur la retenue durant toute la préparation car je me demandais ce qui allait se passer à la fin de mon contrat. J'avais discuté de la situation avec Axel Witsel. Il a connu ce sentiment quand il était en fin de contrat avec Dortmund. J'avais besoin de me libérer mentalement. J'ai fait le choix de la sécurité", a-t-il commenté, dans des propos relatés par la DH.
Son rapport à l'Arabie Saoudite a également été évoqué par Carrasco, qui a assuré n'avoir "rien vu d'étrange" à Riyad, lieu dans lequel il a signé son contrat. "La ville est belle et propre. C'est un beau pays. Il y a des quartiers très confortables où vivent les expatriés. Il est difficile de juger un pays sur base des critiques venant à gauche et à droite, il faut voir les choses par soi-même et se forger son propre avis", a expliqué le nouveau joueur d'Al-Shabab.