Paul Rouget, Media365 : publié le jeudi 24 février 2022 à 13h32
Une semaine après leur match nul au Camp Nou (1-1), Napolitains et Barcelonais se retrouvent jeudi soir en Italie en huitièmes de finale retour de la Ligue Europa. Et les deux équipes sont prêtes à en découdre...
Si ce n'est pas vraiment très approprié en ces temps troublés, Luciano Spalletti a utilisé un vocabulaire guerrier pour évoquer, en conférence de presse, le match retour du choc des barrages de la Ligue Europa entre Naples et le FC Barcelone, jeudi soir (21h) au stade Diego Armando Maradona, une semaine après le match nul entre les deux formations au Camp Nou (1-1). "Ça va être un combat, a ainsi annoncé l'entraîneur napolitain. Ceux qui se battent peuvent perdre, mais ceux qui ne se battent pas ont déjà perdu. On doit prendre des risques, être en contrôle et montrer ce qu'on veut faire, sinon ils nous obligeront à défendre bas. Parce que ça va être un match difficile. Nous devrons être comme des soldats dans un jeu vidéo. Une bataille pour conquérir une position. Gagnez du terrain, ou vous serez abattu et vous mourrez."
Son homologue catalan a également emprunté au champ lexical de la guerre pour évoquer ce duel indécis. "Ce sera une bataille pour le ballon, une guerre footballistique, et c'est là qu'il faut aller", a ainsi déclaré Xavi. Et alors que ce choc pourrait se décider aux tirs au but en cas de nouveau match nul, puisque la règle des buts à l'extérieur a été abolie, les Napolitains préféreraient éviter d'en passer par là. "On s'exerce aux penaltys à chaque entraînement et on est prêts, mais on veut gagner avant. Mais si on va aux tirs au but, j'aimerais en tirer un", a ainsi déclaré le défenseur italien Giovanni Di Lorenzo. Touché à la tête lundi à Cagliari, où les Partenopei n'ont pu faire mieux que match nul (1-1), Di Lorenzo tiendra bien sa place face au Barça, tout comme Victor Osimhen, buteur en Sardaigne et qui est le principal atout offensif du Napoli.