Paul Rouget, Media365 : publié le vendredi 17 février 2023 à 08h38
Après le match nul arraché par Nantes face à la Juventus à Turin (1-1), Antoine Kombouaré s'attend à des adversaires remontés pour le barrage retour d'accession aux huitièmes de finale de la Ligue Europa.
27 ans après leur affrontement dans le dernier carré de la Ligue des champions, Nantes et la Juventus se retrouvaient jeudi soir à Turin, en barrage aller d'accession aux huitièmes de finale de la Ligue Europa. Et si, à l'époque, les Italiens l'avaient emporté 2-0 à l'aller, notamment grâce à une réalisation du regretté Gianluca Vialli, avant de s'incliner 3-2 au retour, ils n'ont cette fois pas réussi à battre les Nantais. Et ce malgré une nette domination qui s'est concrétisée au tableau d'affichage dès le premier quart d'heure, avec une ouverture du score signée Dusan Vlahovic (1-0, 13e), à la conclusion d'un joli mouvement emmené par Angel Di Maria. Et si Alban Lafont a été sauvé à deux reprises par sa barre transversale mais aussi par son poteau, les Canaris ont tenu bon, avant d'arracher l'égalisation à l'heure de jeu sur une contre-attaque conclue par une puissante frappe de Ludovic Blas (1-1, 60e). Et l'ancien Guingampais a déjà annoncé que ce serait "le feu" jeudi prochain à La Beaujoire...
"On s'attend à souffrir"
Son entraîneur, Antoine Kombouaré, s'attend lui "à souffrir" lors de ce match retour qui sent la poudre. "Je veux dire un grand bravo à mes joueurs qui ont été héroïques, solides, a d'abord déclaré le Kanak en conférence de presse. On sait qu'en face nous avons de grands joueurs. On savait qu'on allait souffrir. Même s'il nous a manqué de la justesse, de la présence dans la surface adverse, on a fait un grand match. C'est beaucoup de fierté. Après, on sait que si on veut espérer faire un exploit, il faut faire pas un mais deux grands matchs. Il faudra donc finir le travail jeudi. On aura face à nous une équipe remontée comme tout. Ils sont vexés. On s'attend à souffrir comme ce soir." Le technicien nantais est également revenu sur la décision de Joao Pinheiro, l'arbitre de cette rencontre, de ne pas accorder de penalty aux Turinois dans le temps additionnel, suite à une main de Fabien Centonze, alors qu'il avait été victime d'une poussette de Bremer : "On était à la merci de l'arbitre mais il a été impartial, solide, et il a pris une bonne décision, tant mieux pour nous."