Paul Rouget, Media365 : publié le jeudi 26 septembre 2024 à 08h35
Tenus en échec par la Real Sociedad alors qu'ils ont eu la possibilité de l'emporter lors de cette première journée de Ligue Europa (1-1), les Aiglons sont frustrés, à l'image de leur entraîneur Franck Haise.
Au moins, ils n'ont pas perdu. De retour en Ligue Europa quatre ans après leur dernière expérience dans la compétition, qu'ils avaient quittée sur quatre revers consécutifs, les Niçois ont partagé les points contre la Real Sociedad jeudi soir à l'Allianz Riviera pour le compte de la 1ère journée (1-1). Si les visiteurs basques, en panne de confiance et de résultats, ont ouvert le score grâce à Ander Barrenetxea (18e), ils ont logiquement été rejoints, juste avant la pause, sur un but de Pablo Rosario (45e). Mais malgré plusieurs occasions franches, et surtout un penalty raté par Evann Guessand (54e), les Aiglons n'ont pas réussi à prendre l'avantage, et doivent donc se contenter de ce nul frustrant.
"Un match qu'on aurait dû gagner"
"On a fait une prestation très solide mais par rapport au match et aux occasions qu'on a eues, on est un peu déçus", a notamment reconnu l'unique buteur azuréen du soir. Pour son entraîneur, "au vu du contenu du match, même si je suis satisfait de la performance de l'équipe dans son ensemble, on peut parler d'un nul frustrant, a expliqué Franck Haise en conférence de presse. C'est un match qu'on aurait dû gagner. On s'est créé des occasions, on a créé du jeu, on a fait un pressing fort quasiment tout au long du match, on a récupéré énormément de ballons hauts. Il y a des fois où on est très, très efficaces, d'autres où on l'est moins, c'est le foot, il faut continuer à bosser là-dessus. Mais sur la performance, je n'ai pas de frustration." Ni sur le penalty manqué par Guessand, qui aurait permis à ses hommes d'enfin mener au score ? "Le premier frustré ou déçu d'avoir loupé le penalty c'est lui. Les tireurs de penaltys vont louper, parfois", a relativisé l'ex-technicien lensois, qui va retrouver les Sang et Or samedi à Bollaert, cinq jours avant un périlleux déplacement à Rome sur la pelouse de la Lazio.