Paul Rouget, Media365 : publié le jeudi 22 mai 2025 à 08h55
Coupable sur le but de Tottenham en finale de la Ligue Europa avec Manchester United, André Onana, de nouveau très critiqué, entre dans l'histoire avec cette troisième finale européenne perdue avec un troisième club différent.
Quand ça ne veut pas... Pour sa troisième finale européenne, André Onana a donc de nouveau échoué, mercredi soir, à Bilbao, où Manchester United a été battu par Tottenham, vainqueur de la Ligue Europa sur la plus courte des marges à l'issue d'un match soporifique (1-0). Une troisième défaite en finale et un triste record pour le gardien camerounais, déjà privé de trophée continental lors de la finale de la Ligue Europa avec l'Ajax en 2017 contre... MU, puis face à l'autre club de Manchester, City, en finale de la Ligue des champions 2023, quand il évoluait à l'Inter Milan.
Le « pire gardien de l'histoire du football » ?
Et il est encore parti à la faute sur l'unique but du match, signé Brennan Johnson à la 42e minute, l'unique occasion des Spurs. Même si Luke Shaw est aussi clairement impliqué sur cette drôle de réalisation de l'attaquant gallois. Mais Onana, qui n'en est pas à sa première erreur, loin de là même, est encore le plus critiqué sur les réseaux sociaux, où certains fans des Red Devils le qualifient même de « pire gardien de l'histoire du football ». Il avait aussi signé une boulette monumentale contre l'OL en quarts de finale aller, ce qui lui avait valu de sévères critiques, notamment de la part de Paul Scholes.
Il avait pris sa revanche contre l'OL
D'autant plus qu'il avait maladroitement lancé le match en lâchant que MU était supérieur aux Gones. Ce qui avait passablement agacé les Lyonnais, à commencer par l'ancien Mancunien Nemanja Matic, qui avait rétorqué en disant qu'Onana était « l'un des plus mauvais gardiens de l'histoire de Manchester United ». Le Camerounais avait donc donné raison au Serbe, avant de prendre sa revanche au retour. Mais au final, il repart donc encore une fois sans trophée européen, et avec une médaille d'argent qu'il a vite enlevée de son cou, comme ses coéquipiers...