Abardonado, un enfant de l'OM

Abardonado, un enfant de l'OM©Panoramic, Media365
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Thomas Siniecki, Media365 : publié le jeudi 21 septembre 2023 à 20h13

En attendant d'observer la suite des événements, qui pourraient peut-être lui permettre de prolonger le plaisir - en fonction des résultats, mais aussi des circonstances -, Jacques "Pancho" Abardonado est le nouvel entraîneur de l'Olympique de Marseille.



Homme à tout faire au sein du staff technique de l'OM, Jacques Abardonado était revenu en grâce avec Jorge Sampaoli, dont il était le traducteur en plus de l'adjoint lors de la saison 2021-2022. Marcelino, pour la même proximité due à la langue espagnole, l'avait réintégré à ses côtés, ce qui lui vaut d'être parachuté n°1 dans ce contexte particulièrement bouillant. Où il est très opportun d'être un Marseillais pure souche, ce qui est le cas de "Pancho", un surnom hérité de son grand-père...

"Pancho, dépêche-toi, passe le caddie, tu paies rien !"

Entraîneur de la réserve en 2016, puis des U17, il n'a pourtant joué que trois ans à l'Olympique de Marseille, y lançant sa carrière de 1998 à 2001. Ensuite, même s'il a aussi évolué à Lorient, Nuremberg, Valenciennes, Grenoble et Fréjus-Saint-Raphaël, c'est surtout à Nice que le défenseur de devoir a effectué la grande majorité de sa carrière, de 2002 à 2008. Ce qui ne l'empêche pas d'être automatiquement affilié à sa ville, où il était revenu dès 2013 pour achever sa vie de joueur en équipe réserve - avant d'en prendre les commandes sur le banc, donc.

Et ce d'autant plus qu'il a tout de même pris le temps de marquer face au Paris Saint-Germain, un soir de février 2000 pour une victoire 4-1. Forcément, ça multiplie d'autant plus la cote de popularité... "Le lendemain, je fais mes courses, le caissier me reconnaît et me dit : 'Pancho, dépêche-toi, passe le caddie, tu paies rien !' J'ai joué la Ligue des Champions. Dans le couloir, je regardais les Alen Boksic et Filippo Inzaghi dans les yeux, pour leur dire : 'Je suis Abardonado, fais gaffe à toi.' Mais ils n'en avaient rien à foutre (rires). J'avais 20 ans, j'étais un pirate. Je me souviens du Norvégien Tore André Flo. Trop fort ! Je lui mettais des coups, il ne ­bougeait pas. Ce club, c'est le rêve." Sauf revirement de situation assez improbable, au vu de la rapidité des événements, il sera aussi sur le banc d'un PSG - OM dimanche soir. Et ça, personne ne pourra jamais lui enlever.

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