Axel Allag, Media365, publié le 10 octobre
Pour le premier match depuis la retraite internationale d'Antoine Griezmann, les Bleus ont su faire le travail face à Israël, en s'imposant à Budapest (1-4).
La "nouvelle ère" évoquée par Ibrahima Konaté a démarré par un succès. Sans un Antoine Griezmann désormais retraité international, et sans un Kylian Mbappé absent, les Bleus devaient lever quelques doutes, face à Israël. Sur la pelouse de la Bozsik Aréna, les joueurs de Didier Deschamps ont su afficher un visage sérieux pour obtenir 3 points forcément précieux alors que la dernière trêve avait été marquée par la défaite contre l'Italie au Parc des Princes (1-3).
Le premier but de Nkunku en sélection
Maîtresse du ballon face à un adversaire positionné très bas, la sélection nationale ne demandait sans doute pas tant que la bourde d'Omri Glazer qui, sur un tir à l'entrée de la surface de réparation d'Eduardo Camavinga, s'est rendu coupable d'une faute de main grossière suite à un rebond (0-1, 7ème). Devant, les Bleus ont beaucoup tenté de se projeter, mais ils ont aussi affiché quelques lacunes avec des pertes de balles et un cadrage défensif laxiste. Ainsi, consécutivement à un centre bien dosé d'Oscar Gloukh, Omri Gandelman a placé une belle tête et, si Mike Maignan a touché le ballon, il n'a pu l'empêcher de finir au fond des filets (1-1, 24ème). Au cours d'une première période qui n'a visiblement pas été au goût de Didier Deschamps, il est à souligner que Christopher Nkunku, de retour en sélection après plus d'un an d'absence, a inscrit son premier but avec les Bleus au sortir d'un bel exploit personnel et un peu de réussite dans son dribble (1-2, 28ème).
Confirmer à Bruxelles face à la Belgique
Réaliste, avec deux buts sur ses deux tirs cadrés en première période, l'équipe de France, pour la première d'Aurélien Tchouaméni en tant que capitaine, a continué à maîtriser le cuir sans non plus générer un danger important vers le but adverse. Ousmane Dembélé a beaucoup percuté, cadré un tir sec plein axe (62ème), et au contraire des dernières semaines, Michael Olise n'a pas brillé, multipliant les approximations.
Sans mordant, le joueur du Bayern Munich a cédé sa placé à Bradley Barcola dans la foulée, mais malgré des changements, le rythme n'a pas varié et, suite aux réalisations de Mattéo Guendouzi (1-3, 87ème) et de Bradley Barcola (1-4, 88ème), l'équipe de France a fini par empocher la victoire qui ne change pas le classement du groupe car c'est toujours l'Italie, neutralisée par la Belgique à Rome (2-2), qui mène la danse avec un point d'avance sur la sélection nationale. Dès lundi, les Bleus tenteront donc de continuer sur leur lancée à Bruxelles face à la Belgique, tandis que l'Italie défiera Israël.