Portugal : Pourquoi Vitinha et Neves ne sont-ils pas associés comme au PSG ?

Portugal : Pourquoi Vitinha et Neves ne sont-ils pas associés comme au PSG ? ©Icon Sport, Media365

Thomas Siniecki, Media365 : publié le vendredi 14 mars 2025 à 21h52

Les deux joyaux portugais du PSG ne sont pas aussi incontournables ensemble en sélection. Pas encore ?

Si on fait remarquer au sélectionneur Roberto Martinez que Vitinha et Joao Neves ne jouent pas forcément tous les deux au milieu de terrain avec le Portugal, contrairement au Paris Saint-Germain où ils rayonnent côte à côte, leur autre coach espagnol réfute : "La première fois remonte à juin 2024 face à la Finlande, on a immédiatement senti une alchimie entre les deux." C'était à l'occasion d'un match amical avant l'Euro (4-2), donc avant le transfert de Joao Neves du Benfica vers Paris, et depuis ils n'ont été titularisés ensemble qu'une seule fois, lors de la dernière sortie de la Selecçao en Croatie (1-1).

Martinez : "Un duo de très haut niveau (...) Vitinha est devenu le maestro européen, on est très fiers des deux"

Mais il s'agissait d'un match où les Portugais, déjà assurés de leur première place, n'avaient plus rien à jouer, et Roberto Martinez avait aligné une équipe mixte. Joao Neves, cependant, était déjà titulaire lors de l'autre match de novembre, le dernier à domicile contre la Pologne (5-1). Alors, peut-il être installé dès le départ au côté de Vitinha qui est lui resté à peu près incontournable, pourquoi pas dès les quarts de finale de Ligue des nations à venir face au Danemark ?

"C'est un duo de très haut niveau, dans un contexte et avec des joueurs différents. On doit garder un équilibre, mais c'est fantastique de les voir en Ligue des champions. J'ai adoré leurs récentes performances au PSG, Vitinha est devenu le maestro du football européen et on est très fiers des deux." Vitinha a 25 ans et Joao Neves seulement 20 ans, ce qui conduit sans doute l'ancien technicien de la Belgique à maintenir sa confiance aveugle au premier tout en continuant de couver le second. Face à Bruno Fernandes et Bernardo Silva, les places sont chères, mais la seule réputation risque de ne plus suffire très longtemps si l'évidence parisienne se confirme au niveau international, avec la Coupe du monde en point de mire dans un peu plus d'un an.

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