Ligue des nations : Comment la Belgique compte battre la France

Ligue des nations : Comment la Belgique compte battre la France ©Icon Sport, Media365

Paul Rouget, Media365 : publié le lundi 14 octobre 2024 à 09h14

Battu quatre fois consécutivement par les Bleus, les Belges, qui reçoivent leurs voisins lundi soir à Bruxelles en Ligue des nations, ont un plan pour les battre, enfin.

A la recherche d'une victoire face aux Bleus depuis 2015, les Belges, qui restent sur quatre défaites consécutives contre leurs voisins, dont deux cette année, en huitièmes de finale de l'Euro et lors de la deuxième journée de la Ligue des nations, vont accueillir les hommes de Didier Deschamps dans un stade Roi Baudouin à guichets fermés lundi soir (20h45). Privé de Thibaut Courtois, en retrait de la sélection, de son capitaine Kevin de Bruyne, de son meilleur buteur Romelu Lukaku mais aussi d'Amadou Onana ou encore de Thomas Meunier, Domenico Tedesco, à qui il est notamment reproché d'accorder des passe-droits à ses cadres, veut "faire quelque chose d'historique" contre les Bleus, pour ce match de la quatrième journée de la Ligue des nations. Un succès des Diables Rouges leur d'ailleurs permettrait de prendre la deuxième place du groupe 2 aux Tricolores.

"Tu ne peux pas presser pendant 90 minutes"

Pour y parvenir, Wout Faes a un plan, comme il l'a expliqué dimanche lors d'une conférence à Tubize, le Clairefontaine belge. "Les deux rencontres récentes face aux Français étaient très différentes. On doit pouvoir jouer mieux pendant plus longtemps. Tu ne peux pas presser pendant 90 minutes. Je pense qu'on doit défendre plus en bloc, ça aurait pu nous aider afin de marquer un but. Courir derrière le résultat, c'est beaucoup plus compliqué. La France est une très bonne équipe, à nous de sortir un gros match. Ils ont plusieurs joueurs qui appartiennent au top mondial", a ainsi confié l'ancien défenseur du Stade de Reims, aujourd'hui à Leicester. Il a aussi évoqué la polémique des passe-droits, soulignant que "chaque cas est spécifique. Ce n'est pas ma décision. Cette situation permet au coach de voir d'autres joueurs qui performent bien en club. Certains joueurs ont un programme plus chargé. Romelu (Lukaku), par exemple, a eu un transfert tardif. S'ils se mettent d'accord avec le coach, je ne vois pas où est le souci", a assuré Faes.

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