Guillaume MARION, Media365 : publié le jeudi 15 octobre 2020 à 11h10
A deux journées de la fin de cette seconde édition de la Ligue des Nations, le duel entre la France et le Portugal dans le groupe 3 bat toujours son plein, à un mois de leur affrontement à Lisbonne.
Le mano a mano continue entre les champions du monde 2018 et les champions d'Europe 2016. Dans le même groupe dans la Ligue A de cette seconde édition de la Ligue des Nations, la France et le Portugal n'arrivent pas à se départager. Après quatre rencontres sur six, si les coéquipiers de Cristiano Ronaldo sont pour l'heure en tête, grâce à une meilleure différence de buts (+8 contre +4 pour les Bleus), tout reste à faire pour rejoindre le Final 4 de la compétition. En effet, avec trois victoires et un match, obtenu il y a quelques jours au Stade de France, les deux nations sont actuellement à égalité avec 10 points chacune au compteur. Ainsi, dans un mois, le match retour prévu le 14 novembre au Stade de Luz à Lisbonne s'annonce comme une véritable finale dans ce groupe 3. « Une finale ? Oui, c'est fort probable, même s'il y aura aussi un match qui comptera après (contre la Suède, le 17 novembre). Mais à partir du moment où on a le même nombre de points, ça se jouera là-bas très certainement », confiait d'ailleurs Didier Deschamps, le sélectionneur français, après la victoire en Croatie (1-2), au micro de TF1.
« On ne gagne pas en claquant des doigts »
Bien que champion du monde en 2018, ce dernier se méfie logiquement de ce prochain rendez-vous important pour les siens. « Ce n'est pas parce qu'on a gagné un titre en 2018 qu'on gagne en claquant des doigts. Si on n'a pas réussi à marquer contre le Portugal, c'est aussi parce que l'équipe en face était bonne », a également expliqué l'ancien milieu de terrain, toujours sur TF1. Après le piètre match nul (0-0) lors du match aller, ce nouveau choc en Ligue des Nations promet de faire des étincelles durant la trêve internationale de novembre avec normalement une belle option prise en cas de victoire d'une des deux formations, ou alors un duel à distance qui se prolongera d'encore quelques jours si la France et le Portugal n'arrivent encore une fois pas à se départager.