Thomas Siniecki, Media365 : publié le dimanche 23 mars 2025 à 15h54
Les données sont aussi claires qu'ardues pour l'équipe de France, qui espère renverser la Croatie dimanche soir.
Le défenseur du Barça a envie de connaître, à son tour, son Stade de France 2013. Toutes proportions gardées bien sûr, car même si les Bleus arrivent à renverser la Croatie, le retentissement ne sera évidemment pas identique à celui d'une qualification (ou d'une élimination, donc) pour la Coupe du monde, comme l'équipe de France l'avait fait il y a un peu plus de onze ans contre l'Ukraine après avoir perdu l'aller 2-0 à l'extérieur. "L'idéal, ce serait 3-0, on sait qu'on doit marquer trois buts, s'exclame ainsi Jules Koundé sur TF1. On doit ouvrir le score le plus tôt possible."
"Mettre de la folie et nous qualifier pour faire vibrer les Français"
L'ancien arrière central, devenu latéral droit exclusif (et incontesté) en club comme en sélection, développe l'idée qui sied parfaitement à tous les Français : "Ce premier but est très important, on doit sortir avec beaucoup d'agressivité et immédiatement dans leur camp, afin de les pousser à la faute. Sinon, plus ça avancera, plus ils seront dans le confort, donc il faut marquer assez tôt pour dérouler notre jeu."
Ne pas se cacher dans les duels, confirmer une seconde période bien meilleure à Split que le premier acte qui avait été indigent (le 2-0 croate était déjà acquis à la pause) : voilà une recette qui, si elle est appliquée, devrait au moins permettre de passer une bonne soirée en croyant au retournement de situation et à la qualification pour ce Final Four de Ligue des nations. "On est tous très déçus et conscients d'être passés à côté sur la première période. C'est possible, on y croit tous ! On en est convaincus. Nous aussi, on peut nettement dominer nos adversaires. A nous de montrer qu'on peut réagir et gagner. On a toujours senti le soutien et l'amour de notre public, qui est attaché à cette équipe, alors on veut gagner, mettre de la folie et nous qualifier pour faire vibrer les Français." Y'a plus qu'à.