Youcef Touaïtia, Media365, publié le 12 février
L'AS Monaco a mal entamé les barrages de Ligue des champions contre le Benfica Lisbonne.
La revanche est un plat qui se mange froid... sauf sur le Rocher. Toujours irrité après une confrontation houleuse dans cette même enceinte de Louis II, Monaco s'est encore incliné contre Benfica (0-1), ce mercredi, en 16eme de finale aller de la Ligue des Champions. Un revers très frustrant pour le club princier, qui a connu un retour des vestiaires cauchemardesque avec un trou noir de cinq minutes, possiblement fatal en vue de la manche retour dans six jours.
Deux équipes trop frileuses
Deux mois et demi après un match polémique au premier tour, les deux équipes avaient bien plus de difficulté pour produire un jeu léché. Si Alvaro Carreras donnait des frissons à Radoslaw Majecki sur un tir à ras de terre (5eme) et que Maghnes Akliouche faisait briller Anatoliy Trubin sur une frappe à mi-hauteur dans un angle fermé (9eme), la rencontre avait énormément de mal à décoller entre erreurs techniques, frilosité et manque d'idées sur le plan offensif.
Symbole de cette première période très poussive, Mika Biereth. Le buteur danois se proposait énormément mais ne recevait pas le ballon. Et lorsqu'il était enfin servi, il ne prenait pas ses responsabilités pour apporter le danger. Un duel entre équipes moyennes qui aurait toutefois pu basculer avant la pause sur une frappe à ras de terre d'Alvaro Carreras stoppée par Radoslaw Majecki (44eme) ou encore sur une tentative de Madjer d'Antonio Silva au point de penalty (45eme+2).
Monaco a vécu un cauchemar après la pause
Ceux qui souhaitaient un peu d'action étaient servis au retour des vestiaires. Malheureusement, Monaco était la victime à plus d'un titre de ce changement de physionomie. Lancé dans la profondeur par Tomas Araujo, Vangelos Pavlidis faisait parler sa classe pour ouvrir la marque d'un superbe piqué dans un angle fermé (0-1, 48eme). Dans la foulée, Al Musrati écopait d'un second carton jaune pour une pseudo contestation (52eme). Une décision très discutable et bien trop précipitée.
En infériorité numérique, la mission devenait impossible pour l'ASM. Il fallait même une intervention déterminante de Radoslaw Majecki devant Vangelos Pavlidis (62eme) pour éviter une défaite qui aurait probablement été rédhibitoire en vue de la manche retour dans six jours à Lisbonne. Une partie que ne disputeront pas Vanderson et Denis Zakaria, suspendus après deux cartons jaunes très sévères. Une soirée cauchemardesque pour un Monaco contraint de sortir le grand jeu.