Jérémie Baron, Media365, publié le mercredi 29 janvier 2025 à 22h56
Grâce à un triplé d'Ousmane Dembélé, le PSG l'a largement emporté à Stuttgart (1-4), pour prendre la 15e place de la première phase de la Ligue des champions. Les Parisiens affronteront Monaco ou Brest pour une place en 8es.
Invité à conclure tranquillement une première phase de Ligue des champions qui avait pourtant très mal débuté, le Paris Saint-Germain s'est imposé avec autorité à Stuttgart (1-4), ce mercredi à l'occasion du grand multiplex de la huitième journée. Grâce au triplé d'Ousmane Dembélé et à ce troisième succès de rang dans la compétition (après le 0-3 à Salzbourg et le 4-2 face à Manchester City), Paris termine au milieu de la zone des barragistes, à la 15e position : loin des 8 premiers du classement (directement qualifiés en 8es), certes, mais en sauvant les meubles. Ainsi, le club de la capitale affrontera... Monaco ou Brest, respectivement 17e et 18e, en barrage pour une place en huitièmes de finale.
Dembélé royal, Barcola brillant, Donnarumma précieux
Stuttgart n'a pas offert à Paris l'adversité attendue. Trois buts à zéro à la pause, quatre avant l'heure de jeu : la rencontre a rapidement été pliée par les hommes de Luis Enrique. Il faut dire que les visiteurs ont tout de suite marqué leur territoire et qu'Ousmane Dembélé était dans un de ces soirs où rien ne lui résiste, faisant trembler trois fois, de son pied droit, les filets de Fabian Bredlow.
La première grâce au room service de Bradley Barcola (0-2, 17e), intenable à gauche et lui-même auteur de l'ouverture du score sur un drôle de mouvement plein de réussite avec Désiré Doué sur corner (0-1, 6e). La deuxième sur un enchaînement chirurgical et une mine envoyée petit filet opposé (0-3, 35e). Et la troisième d'un délicieux enroulé plein de légèreté alors qu'Achraf Hakimi et l'ancien Rennais se baladaient dans les petits espaces offerts par la défense allemande (0-4, 54e).
Une fois, les locaux se sont donné la chance de revenir dans la partie, et même d'égaliser : à la 16e, lorsque le ballon est arrivé jusqu'à Chris Führich, mais que Gianluigi Donnarumma a mis son veto. Sur la contre-attaque, le PSG faisait le break. Le géant italien finira par s'incliner, en fin de partie, lorsque son propre défenseur, Willian Pacho, déviera le cuir dans le mauvais sens sous la pression de ce même Führich (1-4, 77e). Bref, sans fanfaronner, Paris peut maintenant souffler.