Jérémie Baron, Media365, publié le mercredi 22 janvier 2025 à 23h35
Le Paris Saint-Germain s'est imposé, ce mercredi soir, contre Manchester City (4-2) lors de la septième journée de la phase de poules de la Ligue des champions.
Paris a d'abord sombré, ce mercredi soir face à Manchester City, mais c'était simplement pour s'offrir une remontée fantastique et un grand frisson, dans un Parc des princes conquis (4-2). Le club de la capitale, qui enregistre son troisième succès en sept matchs européens cette saison, repasse au-dessus de la ligne de flottaison, à la 22e position, sachant que la 24e est la dernière qualificative pour la phase de barrage. Et cette 24e place est d'ailleurs occupée par Stuttgart, chez qui le PSG ira dans une semaine avec l'assurance, en cas de match nul ou de victoire, de voir le tour suivant.
Face à une équipe de City en plein doute mais qui s'était remise sur les rails ce week-end sur la pelouse d'Ipswich Town (0-6), Paris a pris les commandes en première période, à l'image de la tentative de Désiré Doué, tôt dans le match (5e). En milieu de premier acte, il a fallu un Joško Gvardiol présent sur la ligne pour empêcher Fabián Ruiz d'ouvrir le score (26e). Jouant à contre-emploi dans cette guerre tactique entre les vieux compères Luis Enrique et Pep Guardiola, le quadruple champion d'Angleterre en titre a procédé en contre et a tout de même sollicité Gianluigi Donnarumma, notamment par Kevin De Bruyne (13e) et Savinho (40e).
Dix minutes de folie
À la pause, alors que Paris ressortait des vestiaires avec confiance, l'entrée de Jack Grealish combinée à l'engourdissement des locaux a tout bousculé, en l'espace de trois minutes. L'international anglais aux gros mollets s'est d'abord retrouvé en parfaite position pour allumer les filets, après une percée de Manuel Akanji sur Nuno Mendes et un coup de billard à cinq bandes dans la surface (0-1, 50e). Puis, trouvé à gauche, il a été l'auteur du centre dévié par Vitinha et dont Erling Haaland, très discret jusque-là, a profité (0-2, 53e). Dos au mur, Paname s'est retrouvé dans l'obligation de réagir pour ne pas jeter à la poubelle sa bonne première période, et n'a pas laissé à City le temps de profiter de son avantage. Et ce, grâce à Bradley Barcola.
Une action de grande classe de ce dernier a permis à Ousmane Dembélé de réduire l'écart (1-2, 56e) puis l'ancien Lyonnais a poussé au fond un ballon de Désiré Doué qui avait rebondi sur la transversale (2-2, 60e) : quatre buts en dix minutes pour un scénario fou. C'est à ce moment-là que le PSG a pris le dessus, pour ensuite dérouler. À force de pousser (Dembélé est même passé à deux doigts d'un but d'anthologie, trouvant lui aussi la barre, à la 71e), les locaux ont été récompensés quand João Neves, qui avait envoyé sa tête au-dessus en première période sur une situation à peu près similaire, a cette fois trouvé la faille, seul au second poteau à la réception d'un coup franc de Vitinha (3-2, 78e). Les Franciliens se sont même offert un quatrième but, dans le temps additionnel, quand Gonçalo Ramos, après un premier échec face à Ederson (90e), a profité d'un ballon involontairement rendu par Gvardiol pour trouver la lucarne (3-2, 90e+3). Peut-être, enfin, le match dont Paris avait besoin.