Axel Allag, Media365, publié le vendredi 10 février 2023 à 16h00
Tandis que la Super Ligue revient au centre de l'actualité ces deniers jours, Javier Tebas, le patron de la Liga, y est encore allé de ses critiques. Pour lui, la nouvelle monture présentée par la société A22 jeudi n'est qu'une manœuvre supplémentairement vouée à profiter aux clubs les plus puissants.
Javier Tebas n'est jamais le dernier à s'emporter contre la Super Ligue. C'était déjà le cas en avril 2021, lors du projet qui semblait mort-né, et ça l'est encore plus en ce moment alors qu'une nouvelle monture se voulant plus égalitaire a été présentée jeudi par la société A22 Sports Management. Le Patron de la Liga a vivement critiqué le projet par le biais de son compte Twitter. "Ne vous laissez pas berner, indique le dirigeant auprès de ceux approchés par la société A22. Avant d'évoquer "une agence financée par des amis du président du Real Madrid Florentino Pérez, l'auteur intellectuel de cette initiative. Il s'agit de la dernière tentative de prise en otage du football européen par les grands clubs. Par l'entremise de diverses entités au fil des ans, les grands clubs ont pris en otage de façon répétée les différents organismes du football européen, afin d'amasser toujours plus d'argent et de pouvoir. M. Reichart (le dirigeant de A 22) est le nouveau visage d'un coup d'État des grands clubs pour prendre le contrôle total et faire du football européen un sport pour l'élite et non pour tous".
"Ce n'est plus la SUPER LEAGUE, c'est la SUPERFAKE ou la SUPERTRAMPA ("super piège"), que 'les amis' essaient de nous faire 'passer en douce' depuis 2000 et que petit à petit ils ont réussi à atteindre", pointe encore du doigt Tebas, qui explique également que cette version de la Super Ligue n'est en fait qu'un "loup déguisé en mamie pour essayer de tromper le football européen". Pour rappel, cette nouvelle version de la Super Ligue serait une "compétition ouverte avec plusieurs divisions" et un total de 60 à 80 équipes, avec une organisation "sans membres permanents" et "un système de qualification ouvert reflétant les performances nationales des clubs". Le sujet général, lui, ne manque pas de susciter de nombreuses réactions dans le panorama du football mondial.