Thomas Siniecki, Media365 : publié le mercredi 13 décembre 2023 à 17h31
A priori, le Paris Saint-Germain sait y faire lorsqu'il s'agit d'aborder un ultime rendez-vous capital sur la scène européenne.
A quatre reprises, le Paris Saint-Germain a joué son avenir en Ligue des Champions à l'occasion du dernier match de poule. La plus récente était en 2020 à huis clos - à cause du Covid - contre le Basaksehir (5-1), un match surtout resté dans les mémoires pour une autre raison, l'arrêt de la rencontre dès la 14eme minute en raison d'un propos raciste du quatrième arbitre. Il avait été repris et terminé le lendemain, aboutissant à la large victoire et la première place pour le club de la capitale. Mais c'est surtout la journée précédente, à Manchester United (1-3), qui avait représenté le véritable écueil car il fallait déjà absolument gagner.
Deux qualifications et deux éliminations en C1
En 2018, c'est un cas de figure plus proche de celui de mardi soir qui s'était présenté, puisqu'il s'agissait d'un déplacement sur la pelouse de l'Etoile Rouge (1-4). Mais pour ce match comme pour celui du Basaksehir, il y avait une autre donnée importante : l'adversaire était certain de terminer dernier, ce qui ne sera évidemment pas le cas du Borussia qui devra défendre sa première place. En 1997 et en 2004, le PSG n'était pas parvenu à se qualifier, malgré une victoire face au Besiktas (2-1) dans le premier cas, mais néanmoins insuffisante pour terminer en tête devant le Bayern ou parmi les meilleurs deuxièmes. Sept ans plus tard, c'est le CSKA Moscou qui était venu s'imposer au Parc (1-3) grâce à un triplé de Sergueï Semak, recruté presque dans la foulée - et sans grand succès - par les Parisiens.
Les trois autres cas en Ligue Europa ont vu des victoires des Parisiens, mais là encore c'était à chaque fois à domicile : 4-0 face au Panathinaikos en 2006 (deuxième place), encore 4-0 contre Twente en 2008 (troisième place qualificative) et enfin 4-2 devant l'Athletic Bilbao, mais cette fois la troisième place finale n'avait pas suffi à poursuivre le parcours. Difficile donc d'en tirer de réels enseignements, tant les configurations furent à chaque fois diverses, mais le bilan strict est au moins rassurant : six victoires et une défaite - trois victoires et une défaite en Ligue des Champions -, quatre qualifications et trois éliminations - deux qualifications et deux éliminations en C1.