Paul Rouget, Media365 : publié le mercredi 04 octobre 2023 à 14h38
Excellent ces dernières semaines avec le PSG, Achraf Hakimi s'épanouit sous les ordres de Luis Enrique, et se montre de plus en plus décisif dans un rôle hybride. Mais est-ce que cela peut durer ?
Il a retrouvé ses ailes. Globalement inconstant - et pas épargné par les critiques - depuis son arrivée au PSG à l'été 2021, Achraf Hakimi semble aujourd'hui totalement épanoui, et c'est le club parisien qui en profite. Buteur coup sur coup face à Dortmund et l'OM, après avoir été passeur décisif contre Nice et déjà buteur à Lyon, il revit sous les ordres de Luis Enrique, qui lui fait confiance et lui donne beaucoup de liberté, notamment offensivement. Avec les départs de Neymar et Lionel Messi, qui le servaient par ailleurs peu, c'est désormais lui qui tire les coups francs, comme en sélection marocaine. Et il a aussi réussi à briller dans l'exercice avec le PSG, inscrivant un maître coup franc, en plein dans la lucarne de Pau Lopez, pour ouvrir le score lors du Classique, cinq jours après avoir marqué d'un sublime enchaînement crochet-extérieur dans la surface du Borussia.
Il est "très heureux de son rôle"
"C'est un joueur avec de très bonnes qualités, notamment sur coup franc. Il travaille sur ça durant les entraînements, avait révélé son nouvel entraîneur après le succès contre les Marseillais. Il peut nous donner énormément. C'est un défenseur mais il peut être milieu et attaquant. C'est un bonheur pour un entraîneur d'avoir un joueur comme ça." Luis Enrique l'utilise ainsi beaucoup dans le cœur du jeu, en alternance avec son aile droite, ce qui fait qu'il se retrouve souvent aux avant-postes, et donc en position de se montrer décisif, ce qu'il a bien su faire ces dernières semaines. En pleine confiance, Achraf Hakimi serait même "très heureux de son rôle dans l'équipe", comme l'a confié l'un de ses proches au Parisien. "Il ressemble beaucoup au joueur qu'il peut être avec l'équipe nationale marocaine et à celui que nous avons vu à Dortmund et à l'Inter Milan. Tout ça, grâce à l'entraîneur et à l'équipe." Reste à voir, désormais, si cet état de grâce peut durer face à des adversaires plus relevés, dans des matchs où il sera plus amené à défendre. Comme à Newcastle mercredi soir ?