Thomas Siniecki, Media365 : publié le jeudi 23 janvier 2025 à 10h22
Il était temps ! Les Parisiens ont appliqué à la perfection l'adage voulant qu'il n'est jamais trop tard pour bien faire.
Ils auraient donc tout gardé pour cette grosse demi-heure de folie, mercredi soir au Parc face à Manchester City (4-2). En un peu plus de 35 minutes, exactement 37, les hommes de Luis Enrique ont transformé toutes les occasions qui leur ont tant fait défaut plus tôt dans la saison. C'est en tout cas l'analyse d'Achraf Hakimi, qui s'est notamment vu refuser un but pour hors-jeu : "On n'avait pas eu de chance contre l'Atlético ou le PSV, c'était d'autres grosses performances mais il nous manquait ces buts. On n'avait pas de chance, on ne gagnait pas et cette fois oui, on est très contents. Nous avons besoin de ce genre de victoire."
Donnarumma : "Sans cette mentalité, on était sûrs de perdre"
Provoquer la réussite sans jamais abandonner, c'était le thème d'une soirée dingue qui a viré dans l'irrationnel quand Ousmane Dembélé a réduit l'écart à la 56e minute, après ce déboulé enfin rague rde Bradley Barcola sur le côté gauche : "On n'a pas baissé les bras, on n'a pas eu peur. Il fallait continuer et relever la tête, on n'avait rien à perdre et on marque sur notre deuxième ou troisième action après le 0-2, on revient vite et ça donne de la force. Nous avons beaucoup cru à cette possibilité de 'remontada'. On a vu que c'était possible !" Le latéral marocain, encore si offensif, puissant et présent, associe bien sûr les supporters : "Ils nous ont donné de la force et leur soutien depuis notre arrivée au stade en bus, c'est incroyable de célébrer cette victoire avec eux. Même à 0-2, ils criaient encore, tout le monde a travaillé pour cette victoire, on a montré du caractère et retranscrivant leur mentalité sur le terrain."
Gianluigi Donnarumma, lui, n'oublie pas les deux buts évitables. Mais le gardien italien, qui a aussi su maintenir les siens à flot quand Manchester City n'avait pas encore sombré, profite tout autant de cette "réaction fondamentale pour gagner ce type de match". En saluant à son tour "les supporters, le douzième homme" : "On travaille pour vivre ce type de soirée, on est prêts pour aller loin. On est forts mentalement, sans cette mentalité on était sûrs de perdre. Sans ce style de jeu, aussi !" Celui qui a enfin permis de débloquer la situation au pied du mur, quand les joueurs ont semblé comprendre qu'il n'y avait plus qu'une solution : celle de lâcher les chevaux.