Paul Rouget, Media365 : publié le vendredi 09 mai 2025 à 15h15
Commentateur de PSG-Arsenal pour la télévision suisse, Cédric Moret a perdu sa voix en début de match et a dû abandonner son poste au Parc des Princes avant de revenir terminer la rencontre.
Le PSG va donc disputer, le 31 mai contre l'Inter Milan à Munich, la deuxième finale de Ligue des champions de son histoire. Vainqueurs 1-0 la semaine dernière à l'Emirates Stadium, les hommes de Luis Enrique ont de nouveau dominé Arsenal (2-1), mercredi soir au Parc des Princes, pour décrocher leur qualification. Un nouveau succès acquis grâce au premier but, superbe, dans la compétition de Fabian Ruiz (27e), et à Achraf Hakimi, un international marocain élu homme du match qui a doublé la mise (72e), avant que Buyako Saka ne réduise l'écart en vain (76e).
Des Parisiens qui ont toutefois souffert en début de match, et s'en sont encore remis à Gianluigi Donnarumma, de nouveau auteur d'une prestation XXL et qui notamment mis en échec Saka ainsi que Martin Odegaard. Mais cette frappe presque parfaite du Norvégien, à travers une forêt de jambes, a fait perdre sa voix à un journaliste suisse, qui commentait en direct depuis le stade de la Porte de Saint-Cloud le match pour la RTS !
« C'était un peu la panique »
« Tout était normal et au moment d'une frappe d'Odegaard, j'ai senti que j'étais à bout de souffle, que je cherchais mes mots. Ça pinçait dans ma gorge. Petit à petit, ma voix s'éteignait. C'était troublant, même assez angoissant et sur le moment, c'était un peu la panique. J'ai enlevé un écouteur pour mieux m'entendre mais il n'y avait rien qui sortait. Très vite, on a convenu que c'était mes collègues en plateau à Genève qui allaient prendre mon relais », a confié Cédric Moret, joint par Le Matin.
Remplacé par des collègues, dont l'ex-joueur Johan Djourou, le journaliste suisse a bu plusieurs thés noirs, et un litre d'eau, avant de reprendre sa place au micro « sans trop pousser. Je voulais juste finir le match. » Et il explique cette perte soudaine de voix par la fatigue, et le fait qu'il n'a pas pu faire ses habituels exercices d'articulation afin de chauffer sa voix. « C'est rare que je les zappe. C'est peut-être une leçon. Les petites routines, c'est important », conclut celui qui se dit désormais « vacciné ».