Paul Rouget, Media365 : publié le jeudi 08 mai 2025 à 14h05
Arsène Wenger a contredit Mikel Arteta, l'un de se ses successeurs à Arsenal, qui assurait que les Gunners avaient été supérieurs au PSG dans le dernier carré de la Ligue des champions.
Ce ne sera pas encore pour cette fois ! 19 ans après son unique finale de Ligue des champions, perdue contre le Barça au Stade de France, Arsenal a manqué l'occasion d'y retourner. Battus à l'Emirates Stadium par le PSG la semaine dernière (0-1), les Gunners se sont de nouveau inclinés face aux Parisiens (3-1), mercredi soir au Parc des Princes lors de la demi-finale retour.
En 2006, l'entraîneur de la formation londonienne s'appelait Arsène Wenger, et Mikel Arteta n'a donc pas réussi à l'imiter. Et si le technicien espagnol estime qu'Arsenal a été « meilleur » que le PSG, ce avec quoi son compatriote et homologue parisien Luis Enrique n'était pas du tout d'accord, Wenger est du même avis que ce dernier, comme il l'a expliqué sur beIN Sports.
« Les Parisiens ont été meilleurs »
« Je dirais que ce soir, nous avons vu un Paris Saint-Germain différent. Ce n'est pas la possession de balle ni un jeu brillant qui les a guidés, mais le refus d'encaisser des buts et la capacité à tirer profit des contre-attaques et des coups de pied arrêtés. Ce qui leur a permis de réussir ce soir. Je dirais aussi qu'ils étaient très forts mentalement. Lorsqu'ils ont manqué un penalty, ils ont tenu bon », a d'abord déclaré l'Alsacien.
« En revanche, avec Arsenal, nous avons constaté une récidive de l'incapacité à marquer... Globalement, sur les deux matchs, je dirais que les Parisiens ont été meilleurs qu'Arsenal, qu'ils ont eu plus d'occasions et qu'ils n'ont jamais été vraiment en danger. Félicitations donc au Paris Saint-Germain. »
Et Wenger voit bien le PSG aller au bout, et même réaliser un incroyable quadruplé en remportant, après la Ligue 1, la Coupe de France, la Ligue des champions et la Coupe du monde des clubs. « Ce serait un succès extraordinaire pour Luis Enrique », estime-t-il. C'est le moins que l'on puisse dire...