Axel Allag, Media365, publié le mercredi 30 avril 2025 à 13h00
La victoire du PSG contre Arsenal à l'Emirates Stadium (0-1 en demi-finale aller de Ligue des champions) a été logique selon le champion du monde 1998, confiant quant à une qualification du club de la capitale pour la finale du tournoi.
Aux yeux de Bixente Lizarazu, le PSG a obtenu mardi soir, un « très bon résultat ». Un avantage plutôt logique tant, au moins lors des 45 premières minutes, les joueurs de Luis Enrique ont su dominer ceux de Mikel Arteta : « Paris a été dominant en première période dans tous les compartiments du jeu. Ils ont fait un pressing très agressif, très haut, qui a posé beaucoup de problèmes à Arsenal. Les Gunners se sont fait étouffer par ce pressing », a analysé le champion du monde 1998 dans les colonnes de L'Equipe, soulignant l'importance du pressing d'Ousmane Dembélé, dont il a espéré que sa blessure au niveau des ischio-jambiers de la jambe droite ne soit pas trop grave.
« Arsenal sort de ce match-là inquiet, en se disant : "ouah, comment on fait ?" »
Valorisant le « travail de titan » réalisé par Khvicha Kvaratskhelia pour aider Nuno Mendes sur le plan défensif, l'ancien latéral gauche des Bleus ou encore du Bayern Munich a vu beaucoup de positif au sein des champions de France, surtout dans leur capacité à résister à la pression - assez relative - des Gunners. « Ce que j'ai aimé, et c'est ce que j'aime dans ce PSG, c'est que quand ils sont en difficulté, ils ne craquent pas, ils ne lâchent pas, il y a beaucoup de solidarité, ils savent souffrir ensemble. Même si Arsenal a plus eu le contrôle du jeu en seconde période, ils n'ont pas été efficaces devant, à part sur coups de pied arrêtés ».
Rappelant la nécessité de travailler ce registre, le seul dans lequel Arsenal a été dominant, Lizarazu s'est assuré « confiant » pour Paris dans la perspective de la demi-finale retour, mercredi prochain au Parc des Princes. « À l'extérieur, ils ont montré une supériorité évidente sur la première période et une capacité à résister sans trop de problème sur la seconde. Arsenal sort de ce match-là inquiet, en se disant : "ouah, comment on fait ?". C'est quelque chose de positif sur le plan psychologique. Et on savait qu'il y aurait une grosse bagarre pour le contrôle du ballon. La bataille a été gagnée par le PSG ».