Mathieu Warnier, Media365 : publié le mercredi 12 mars 2025 à 11h20
Avant son déplacement à Anfield ce mardi, le PSG avait déjà joué à trois reprises un match retour de Ligue des champions le 11 mars. Une date que les joueurs du club de la capitale avaient bien en tête tant elle leur rappelle de bons souvenirs.
Le 11 mars est une date toujours plus gravée dans l'histoire du Paris Saint-Germain. A l'issue de la qualification acquise ce mardi à Liverpool, c'est quelque chose que Marquinhos avait bien en tête. « 11 mars, c'est le 11 mars ! », s'est écrié le capitaine du club de la capitale au moment de rejoindre le vestiaire de sa formation dans les coursives d'Anfield. En effet, ce jour reste marqué par certains des succès les plus mémorable de l'histoire récente du PSG en Ligue des champions. Au point que certains supporters ont exprimé au travers des réseaux sociaux leur souhait de voir ce jour devenir férié. Une histoire qui a débuté en 2015 sur la pelouse de Stamford Bridge. Après avoir concédé le match nul face à Chelsea au match aller sur sa pelouse, le club parisien s'est déplacé à Londres avec l'envie de faire la décision. Malgré l'expulsion de Zlatan Ibrahimovic dès la demi-heure de jeu, les joueurs de Laurent Blanc ont fait front, arrachant la prolongation à la 86eme minute par l'intermédiaire de David Luiz. Les Blues ayant repris l'avantage grâce à un penalty d'Eden Hazard, les Parisiens ont poussé et Thiago Silva les a libérés à la 114eme minute d'une tête rageuse ne laissant aucune chance à Thibaut Courtois.
Après Chelsea et le Borussia Dortmund, au tour de Liverpool
La règle des buts à l'extérieur étant alors en vigueur ce match nul (2-2) était synonyme de qualification du PSG pour les quarts de finale. Le deuxième épisode remonte à 2020. Battu sur la pelouse du Borussia Dortmund au match aller, c'est dans un Parc des Princes à huis clos à cause de la pandémie de coronavirus que les coéquipiers de Neymar se devaient de réagir. Peu avant la demi-heure de jeu, le Brésilien a remis les deux équipes à égalité puis Juan Bernat a mis le PSG devant sur l'ensemble des deux matchs dans le temps additionnel de la première période. Au-delà du résultat et de la qualification du club de la capitale pour ce qui allait devenir un « Final Eight » au Portugal, ce sont les scènes de joie qui ont marqué les esprits. Ne pouvant se masser dans les travées de l'enceinte située Porte d'Auteuil, les supporters parisiens se sont massés à l'extérieur avant de célébrer ce succès avec les joueurs venus les saluer, dont un Angel di Maria qui a fini le torse nu et brandissant un poing rageur. Deux réussites un 11 mars qui, selon Ousmane Dembélé, ont été un ressort dans la préparation du match retour face à Liverpool avec l'adage disant « jamais deux sans trois » qui a été confirmé par les protégés de Luis Enrique. Il faudra voir si, dans cinq ans, cette date sera à nouveau un très bon souvenir pour le PSG.