Thomas Siniecki, Media365 : publié le mercredi 12 février 2025 à 12h14
Les Bretons auraient bien sûr préféré rester en course, mais au moins ils pourront jouer libérés la semaine prochaine.
Le parcours de Brest en Ligue des champions s'arrêtera donc très probablement la semaine prochaine au Parc, après le barrage retour face au PSG, puisque les Finistériens ont subi mardi à Guingamp une première défaite 3-0 sans doute rédhibitoire. A eux de se réserver la sortie la plus classe possible, en écho à leurs cinq mois européens qui resteront dans les mémoires. "Dans la vie, on ne sait jamais, mais on sait très bien que ce sera compliqué", sourit Ludovic Ajorque à l'évocation d'une possible "remontada".
Sima : "Même si ce sera compliqué, tout est possible"
"On est déçus, on va aller là-bas pour prendre du plaisir et essayer de faire le meilleur match possible, de le gagner." Ce serait une première depuis 40 ans, le dernier succès de Brest face au Paris Saint-Germain remontant en effet à 1985. Alors, un tel dénouement serait assurément une conclusion majestueuse à cette aventure, et on peut compter sur les Brestois dès lors qu'il s'agit de ne rien calculer ni regretter, ce qui leur a peut-être un poil fait défaut sur ce barrage aller (surtout en première période) mais il était bien difficile de faire autrement...
L'idée est la même chez Abdallah Sima, son compère de l'attaque : "Il faut penser à ce prochain match et y croire, car même si ce sera compliqué, tout est possible en football. C'est le jeu, on va aller là-bas et essayer de gagner, en faisant mieux que ce qu'on vient de faire." Le constat est le même et partagé à peu près par tout le monde, à commencer par Ajorque : "On a eu des situations de marquer, on ne l'a pas fait. Ce sont des grandes équipes, qui arrivent à faire le dos rond quand il faut et à nous piquer aussi quand il faut. C'est le regret de ce match, on avait la possibilité de revenir à 1-1 et ils arrivent à mettre le deuxième but sur notre temps fort." C'est certain, dans une semaine, il faudra concrétiser pour espérer la dernière soirée magique tant attendue, une de plus.