Fabien Le Floc'h, Media365 : publié le mardi 03 octobre 2023 à 16h16
Avec une confiance retrouvée après un début de saison raté, le RC Lens ne part pas battu d'avance face à Arsenal ce mardi lors de la 2e journée de la phase de poules de la Ligue des champions (21h).
C'était il y a un peu plus de 25 ans, quasiment jour pour jour. Le 25 septembre 1998, le RC Lens recevait déjà Arsenal pour le premier match de Ligue des champions de son histoire à Bollaert et l'histoire se répète ce mardi soir, pour le retour de la prestigieuse C1 dans le Nord. Les joueurs de Franck Haise rêvent d'imiter leurs glorieux aînés qui, à l'époque, avaient tenu bon face aux Gunners d'Arsène Wenger (1-1), grâce à l'égalisation dans le temps additionnel de Tony Vairelles. Et pourquoi pas, de faire encore mieux face à l'équipe de Mikel Arteta.
« On a retrouvé le contrôle de notre saison »
Le début de saison moribond (un point pris en cinq journées de Ligue 1) semble être derrière les Lensois. Le match nul obtenu à Séville (1-1) lors de la première journée de la Ligue des champions a fait le plus grand bien aux coéquipiers de Brice Samba. Ils ont depuis fait le plein de points et de confiance en L1, avec deux succès contre Toulouse (2-1) et Strasbourg (1-0). Un sentiment confirmé par le défenseur Kévin Danso. « On a vraiment bien commencé cette Ligue des champions et ce résultat en Espagne nous a donné de la confiance, ce qui nous a permis de poursuivre contre Toulouse et à Strasbourg, a reconnu l'international autrichien. Depuis Séville, on a l'impression qu'on a retrouvé le contrôle de notre saison. »
Mais, sans faire injure aux Toulousains et aux Strasbourgeois, c'est une équipe d'un tout autre calibre qui va se présenter à Bollaert ce mardi soir. Toujours invaincu cette saison en Premier League, Arsenal est l'épouvantail du groupe B mais cela n'empêche pas les Lensois d'y croire. Ils n'ont rien à perdre et cela peut être un atout. « On est les petits poucets de cette compétition, on n'a aucune crainte sur ces matchs-là, au contraire, ce n'est que du positif, que du plaisir, a expliqué Florian Sotoca en conférence de presse ce lundi. Si on doit avoir une crainte de quelque chose, c'est de ne pas montrer notre vrai visage. À Séville, on l'a montré, j'espère qu'on va le faire sur les cinq matchs qui restent. Le plus important, ça va être de jouer, de ne pas les regarder. » Et d'espérer peut-être que les Gunners aient un peu la tête à la réception de Manchester City, ce dimanche 8 octobre en Premier League.