Paul Rouget, Media365 : publié le mercredi 04 octobre 2023 à 13h00
Lors de l'exploit face à Arsenal (2-1), les Lensois ont pu compter sur un public bouillant, dans un stade Bollaert en folie.
7644 jours, où près de 21 ans. Depuis le 29 octobre 2002, le stade Bollaert n'avait plus accueilli un match de Ligue des champions. Et pour ce grand retour, après une si longue attente, les Sang et Or ont de nouveau fait tomber un grand d'Europe. Après l'AC Milan en 2002 (2-1), le RC Lens s'est imposé sur le même score contre Arsenal mardi soir dans une enceinte en fusion, qui a porté les siens du début à la fin. Et ce n'est pas l'ouverture du score de Gabriel Jesus dès la 14e minute qui a refroidi l'ambiance. Fautif sur ce but des Gunners, Adrien Thomasson s'est magnifiquement rattrapé en égalisant rapidement d'une jolie frappe (25e). De quoi enflammer Bollaert, mais ce n'était que le début.
Samba : "C'est pour ça qu'on se donne à 10 000%"
Car un vacarme assourdissant a retenti lors du deuxième but lensois, signé Elye Wahi (69e), qui a plongé le public lensois dans une douce folie. Et si les hommes de Franck Haise ont souffert pour conserver leur avance jusqu'au bout, ils ont pu compter sur la ferveur de leurs fidèles fans, qui n'avaient déjà pas ménagé leurs efforts il y a deux semaines à Séville. "Le public nous a transcendés mais je pense qu'on a transcendé le public aussi. Les joueurs ont transcendé le public. C'est toujours une symbiose, une synergie. Ce n'est pas l'un sans l'autre, c'est l'un avec l'autre et quand c'est comme ça, ça fait des belles soirées", a apprécié le coach du RCL. Son capitaine, Brice Samba, a lui insisté sur la fidélité de ces supporters, pour ce 30e match consécutif à guichets fermés : "On a senti dès l'échauffement que c'était encore un degré au-dessus par rapport à d'habitude. On est chanceux de jouer devant eux, c'était le 30e match d'affilée à guichets fermés, je n'ai pas les mots. C'est pour ça qu'on se donne à 10 000%." Et on leur rend bien...