Rédaction Media365, publié le samedi 19 décembre 2020 à 08h55
Pour le gardien italien Gianluigi Buffon, le Paris Saint-Germain, où il a évolué lors de la saison 2018-2019, peut "battre tout le monde".
Même un an et demi après son départ, Gianluigi Buffon continue de penser à son expérience au Paris SG. L'expérimenté gardien italien garde en mémoire quelques bons souvenirs, comme les nombreux titres nationaux qu'il a remportés, mais aussi des mauvais, comme cette défaite face à Manchester United (1-3) en 8es de finale retour de la Ligue des Champions 2018/2019. Il y repense même « trois ou quatre fois par semaine » à cause d'une erreur personnelle qu'il a commise. Pour autant, il juge ce passage dans la capitale française comme positif. Et, il continue de suivre avec attention les résultats de la bande à Tuchel.
Dans une interview accordée à L'Equipe, le portier de la Juventus a eu à livrer son avis concernant le niveau actuel du PSG. Pour lui, cette équipe « ne manque de rien » pour aller conquérir l'Europe. « C'est une très grande équipe, qui peut gagner tout le temps et contre n'importe qui, a-t-il jugé. Ils font partie des rares équipes qui peuvent battre tout le monde. S'il y avait une limite, c'est de prendre certaines choses pour acquises. Mais avec l'arrivée de Leonardo, qui a une culture italienne, ce type de danger a disparu. »
« A la Juve, tu ne perds que parce que l'autre a été meilleur »
Buffon est donc optimiste pour ses ex-coéquipiers, mais il les invite à faire preuve d'humilité lors de leurs prochaines échéances continentales. « Le sport, comme la vie, te fait comprendre que si tu veux y arriver, tu ne peux pas lâcher, même pas une seconde », a-t-il déclaré, en faisant encore référence à la défaite au Parc contre les Red Devils.
Enfin, le champion du monde 2006 s'est aussi permis une comparaison entre les approches différentes des matches qui caractérisent Paris et la Juventus, deux des candidats au sacre européen. « À la Juve, de ce point de vue, tu ne rates pas une seule virgule et le match, tu ne le perds pas par superficialité. Tu le perds parce que l'autre a été meilleur, a souligné « Gigi ». Mais le fait de devoir toujours être concentré à bloc te conduit à une énorme dépense d'énergie. À Paris, tu as une autre approche qui peut être négative sur certains aspects, mais qui à mon avis est positive pour d'autres. Parce que cette légèreté avec laquelle tu abordes les matches te donne beaucoup plus d'énergie pendant quatre-vingt-dix minutes, moins de stress ».