Incidents au Stade de France : Le Sénat rendra son rapport ce mercredi

Axel Allag, Media365, publié le mardi 12 juillet 2022 à 18h15

Après le fiasco observé lors de la finale de la Ligue des champions entre le Real Madrid et Liverpool à Saint-Denis (1-0), c'est ce mercredi que le Sénat rendra un rapport très attendu sur les incidents survenus au Stade de France.

On va en savoir plus. Le 28 mai dernier, la finale de la Ligue des Champions remportée par le Real Madrid face à Liverpool au Stade de France (1-0) avait engendré des incidents de grandes ampleurs. Spectateurs sans billets escaladant les grilles entourant le stade, supporters avec tickets n'ayant pu entrer dans l'enceinte, familles aspergées de gaz lacrymogènes par la police et divers vols ou agressions : cet événement, qui devait être une fête, avait tourné au fiasco mondial. C'est ce mercredi que le Sénat rendra son rapport sur les incidents au Stade de France, ce qui permettra d'y voir plus clair concernant les responsables et les incidences par rapport aux JO 2024, prévus à Paris.

Darmanin se trouve au centre des critiques

Ce fiasco a été mis en avant comme le fruit d'une "multiplicité de facteurs mal pris en considération par les nombreux intervenants" d'après les commissions des Lois et de la Culture du Sénat, qui présenteront leur rapport d'information sur la gestion de ces incidents mercredi à midi. Afin de confectionner ce rapport, les sénateurs ont dû entendre les témoignages de nombreuses personnes : des responsables des instances sportives, des représentants des supporters de Liverpool et les autorités françaises, mais également le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin. Il avait d'ailleurs, dans un premier temps, accusé les "30 000 à 40 000 supporters anglais" qui s'étaient, selon lui, présentés "sans billet ou avec des billets falsifiés" au Stade de France. Un chiffre réfuté par l'UEFA, qui avait ensuite dénombré 2 800 faux billets.

Fin juin, sous le feu des critiques, Darmanin avait enfin présenté ses excuses aux supporters, et reconnu "une part de responsabilité" dans le fiasco. Début juillet, François-Noël Buffet, co-président de la commission d'enquête du Sénat, avait lui chargé le ministre de l'Intérieur. "Le problème majeur vient du ministre de l'Intérieur, qui a menti. Suite aux évènements, il a raconté des conneries. C'est ce qui a mis le feu aux poudres. S'il avait parlé d'erreurs, en s'excusant, il n'y aurait pas eu d'affaire", disait-il au Progrès. L'heure du verdict est pour bientôt.

Vos réactions doivent respecter nos CGU.