Paul Rouget, Media365 : publié le mercredi 19 février 2025 à 08h55
Tenus en échec par le Benfica et éliminés de la Ligue des champions à l'issue d'un match fou (3-3), les Monégasques ont de nouveau subi la malédiction du stade de la Luz, où aucun club français n'a réussi à battre les Lisboètes en 18 affrontements.
Ils y étaient presque... Six jours après leur défaite à Louis-II en barrage aller de la Ligue des champions (0-1), les Monégasques devaient prendre leur revanche et l'emporter à Lisbonne contre le Benfica mardi soir pour espérer voir les huitièmes de finale. Bien mal embarqués après avoir concédé, contre le cours du jeu, l'ouverture du score à Kerem Akturkoglu (22e), ils ont rapidement retourné la situation grâce à Takumi Minamino (32e) et Eliesse Ben Seghir (51e).
Et si Evangelos Pavlidis a égalisé sur un penalty mérité (76e), George Ilenikhena n'a pas tardé à redonner l'avantage aux joueurs du Rocher dès son entrée de jeu (81e), avant qu'Orkun Kokçu ne clôture cette folle soirée en validant définitivement la qualification lisboète à la 84e minute (3-3). Une conclusion cruelle pour l'ASM qui a confirmé la malédiction des clubs français sur la pelouse du Benfica, où aucun d'entre eux n'a jamais réussi à l'emporter.
La « main du diable »
Un stade de la Luz décidément imprenable pour les formations tricolores face aux Aigles dans les différentes compétitions européennes. Le bilan est désormais de 18 matchs, que ce soit dans l'ancien stade (avant 2003) ou depuis, sans aucune victoire française, contre 12 pour les Lisboètes et désormais 6 matchs nuls.
Le PSG, l'OM, l'OL, Bordeaux, Saint-Etienne, Nantes, Lille, Bastia, Toulouse et Monaco, déjà, s'y sont ainsi cassés les dents, et certains à plusieurs reprises. Sans donc jamais parvenir à s'y imposer. La plus iconique désillusion d'un club français au stade de la Luz reste évidemment la demi-finale retour de C1 en 1990, quand les Marseillais s'étaient inclinés sur la fameuse « main du diable » signée Vata.
A noter que les Parisiens s'y sont imposés deux fois, mais pas contre le Benfica, face à l'Atalanta et Leipzig lors du Final 8, version Covid-19, de la Ligue des champions 2020, avant de s'y incliner en finale contre le Bayern Munich. Quand on vous dit que ce stade est maudit pour les équipes tricolores...