Thomas Siniecki, Media365 : publié le jeudi 13 février 2025 à 18h17
Le penalty obtenu par Bruges face à l'Atalanta a créé la polémique. Pas seulement chez Gian Piero Gasperini qui est rentré au vestiaire après le but, mais aussi chez des observateurs plus neutres.
Habituellement assez placide, Gian Piero Gasperini est sorti de ses gonds après le penalty transformé par Bruges dans le temps additionnel face à l'Atalanta (2-1) mercredi en barrages aller de Ligue des champions. Pour l'entraîneur du club de Bergame, un des derniers grands romantiques du football, le problème est général et il n'en veut même pas spécialement aux joueurs mais plutôt à un système : "C'est un problème qui prend de l'ampleur et s'étend de l'Italie à l'Europe. Il n'y a plus de cohérence dans le règlement. Si la VAR n'est pas intervenue, c'est qu'elle n'a pas considéré qu'il s'agissait d'une erreur. Et ça en dit long sur ce qu'est devenu le football... C'est allé bien au-delà de ce que les joueurs, les managers et les fans pensent qu'il devrait être."
Henry : "Non, non et non ! Sérieusement ?"
L'action en cause provient d'une main dans le visage d'un défenseur de l'Atalanta sur son adversaire : "Ce genre de contacts, la plupart du temps, sont hors de propos et conduisent les joueurs à agir de manière folle juste pour obtenir un carton jaune ou rouge, ou un penalty, afin de dire qu'on a gagné. La tricherie est omniprésente dans le football." Bien sûr, il aurait tout de même fallu observer ce que le technicien italien aurait déclaré si c'est lui qui avait obtenu un penalty de la sorte...
Toutefois, il insiste et se sert de cet exemple pour dénoncer la mainmise d'un groupe de personnes qui ont complètement bouleversé les règles du football. Ce qui ne se limite donc plus aux mains dont "les interprétations varient constamment". Sa conclusion est sans appel et déjà exprimée par beaucoup d'autres : "Le football n'est plus celui que nous connaissions." Sur le plateau de CBS, Thierry Henry a également exprimé sa façon de penser : "Non, non et non ! Sérieusement, allez-vous me dire qu'ils ont revu cette action ?"