Paul Rouget, Media365 : publié le mercredi 16 avril 2025 à 10h35
Emiliano Martinez n'a pu empêcher l'élimination d'Aston Villa contre le PSG en quarts de finale retour de la Ligue des champions (3-2, aller 3-1), partant à la faute sur le premier but parisien. Avant de fondre en larmes au coup de sifflet final.
Cette fois, Emiliano Martinez n'a pas eu le dernier mot. Bourreau des Bleus en finale de la dernière Coupe du monde au Qatar, le provocateur gardien argentin, sans doute le portier le plus détesté des Français depuis Harald Schumacher en 1982, n'est pas parvenu à priver le PSG d'une nouvelle qualification pour le dernier carré de la Ligue des champions. Décisif pour sortir Lille aux tirs au but, sa grande spécialité, l'an dernier en quarts de finale de la Ligue Conférence, mais moins à Monaco en janvier, lors de la première phase de la C1, le dernier rempart d'Aston Villa n'a donc pu empêcher l'élimination des siens, mardi soir à Birmingham, où son homologue parisien Gianluigi Donnarumma aura été l'homme du match, même si l'UEFA en a décidé autrement.
Fautif sur le premier but
Après avoir vécu un enfer au Parc des Princes la semaine dernière, lui qui avait été copieusement hué et insulté par le public parisien, encaissant trois buts sur lesquels il ne pouvait pas faire grand-chose, « Dibu » a été battu à deux reprises à Villa Park lors de la première demi-heure. Et il est clairement fautif sur l'ouverture du score d'Achraf Hakimi (0-1, 11e). Car il a relâché dans les pieds du Marocain un centre de Bradley Barcola, même si Pau Torres, en laissant penser qu'il allait toucher le ballon, ne l'a pas aidé.
Les larmes du capitaine
Il ne peut en revanche rien sur le deuxième, œuvre de Nuno Mendes (0-2, 27e), déjà buteur à l'aller et idéalement servi à l'entrée de la surface. On l'a ensuite vu sauter de joie pour célébrer les buts des Villans, signés Yuri Tielemans (1-2, 34e), John McGinn (2-2, 55e) et Ezri Konsa (3-2, 57e), puis récupérer le brassard de capitaine à la sortie de McGinn. Martinez a ensuite mis en échec les attaquants parisiens, comme Ousmane Dembélé ou Désiré Doué, et plus aucun but n'a été marqué, malgré une ultime occasion anglaise sauvée par Willian Pacho. De quoi nourrir des grands regrets pour le champion du monde argentin, qui n'a pu retenir ses larmes au coup de sifflet final...