Thomas Siniecki, Media365 : publié le vendredi 14 mars 2025 à 19h11
Unai Emery, dans un mois, retrouvera le banc du Parc, mais en tant qu'entraîneur visiteur avec Aston Villa. Pour son capitaine John McGinn, les souvenirs sont bien plus lointains.
A l'issue de la qualification d'Aston Villa devant Bruges, facilement entérinée mercredi soir avec un succès 3-0 qui faisait suite à la première victoire de l'aller en Belgique (1-3), le capitaine John McGinn s'est rappelé de Paris, qu'il a visité avec ses parents en 2003 : "C'est cool, je devais avoir sept ou huit ans et on était allés en France pour les vacances, dans un grand camping-car. On s'était arrêtés à Paris sur le chemin de Disneyland, on devait arriver d'un camping avec toute ma famille et le seul endroit où j'étais allé, c'était la boutique du PSG. J'avais eu un maillot." Il pensait alors ne jamais pouvoir être plus proche d'affronter le Paris Saint-Germain... "Du coup, ça fait bizarre !"
"Les supporters qui nous soutenaient contre vents et marées, quand on se faisait écraser en deuxième division à Milwall ou Wigan, vont désormais aller à Paris"
Pour le milieu international écossais de 30 ans (20 buts en 73 sélections) qui a donc effectué ce voyage il y a 22 ans, bien avant de rejoindre Aston Villa en 2018 en provenance de Hibernian (en Ecosse), c'est "surréaliste" : "On n'a pas le temps de réfléchir quand on joue, mais on en a rigolé avec Tyrone Mings qui était aussi avec moi lors de cette saison folle où on a fini par être promus en Premier League." C'était effectivement pour sa première année au sein du club de Birmingham, en 2019, bien loin du lustre d'antan qui en avait fait un champion d'Europe en 1982.
"Les joueurs et membres du staff qui sont là depuis longtemps, les supporters qui étaient présents et nous soutenaient contre vents et marées, quand on se faisait écraser à Milwall ou Wigan... Désormais, ils vont aller à Paris en quarts de finale de Ligue des champions. C'est dingue. Mais on doit être solides et compétitifs, on va faire le travail. Et il y aura plein de supporters." En ferry puis dans leurs voitures vers la capitale française, selon le plan de route imaginé par John McGinn, qui rappelle que chacun mérite ce qui arrive. Et rêve évidemment de ne pas s'arrêter en si bon chemin : "On ne sait jamais, jamais. Des choses étranges sont déjà arrivées. Ce sera difficile, mais on a montré qu'on savait rivaliser avec les meilleures équipes du monde comme Manchester City ou Liverpool, particulièrement à Villa Park."