Thibaut Simon, Media365, publié le samedi 02 novembre 2024 à 17h23
Tenu en échec sur sa pelouse face à Rodez (3-3) lors de la 12e journée de Ligue, le leader parisien a remonté un écart de deux buts pour prendre un point. Après le match, ce sont les supporters qui ont fait parler d'eux pour les mauvaises raisons.
La réception de Rodez devait être une fête à Charléty pour le Paris FC. Leader du championnat, le PFC voulait rebondir après un nul sur la pelouse d'Amiens. Devant son public, l'équipe parisienne a pourtant concédé le partage des points. Mené 1-3 au retour des vestiaires, le Paris FC était revenu au score grâce à des buts de Maxime Lopez et Jean-Philippe Krasso. Insuffisant pour l'emporter dans un match néanmoins spectaculaire. L'après-match a lui aussi été animé. En effet, une bagarre a éclaté entre supporters du club parisien à la fin du match. Vers 22h30 aux abords du stade, les Ultras Lutetia ont été attendus par une "bande de voyous" comme l'a expliqué le président du club, Pierre Ferracci.
Quatre blessés et des interpellations
Plusieurs personnes auraient été empêchées d'entrer dans l'enceinte, qui ont attendu les Ultras Lutetia et qui ont voulu s'expliquer à la fin du match. En nombre, les Ultras ont fait fuir ce groupe de jeunes, sauf que des blessés sont à dénombrer. D'après le parquet, deux des sept personnes interpellées avaient moins de 18 ans. Parmi les victimes, deux personnes sont en urgence relative et deux en urgence absolue. Un triste évènement que la justice et la préfecture de police tenteront d'élucider. La préfecture a annoncé que Laurent Nunez, préfet de police de Paris "tirera toutes les conséquences, et avec la plus grande fermeté, sur le plan administratif de cette rixe entre deux groupes antagonistes de supporters du Paris FC". Alors qu'une enquête pour tentative d'homicide a été ouverte ce samedi 2 novembre, le président du club parisien a confirmé qu'un responsable bien connu des services de sécurité a été identifié. "Un responsable connu de nos éléments de sécurité depuis longtemps et qu'on empêche de rentrer au stade" a expliqué Pierre Ferracci. Sur le terrain, le PFC tentera de renouer avec la victoire sur la pelouse de Pau dans une semaine (09/11).