Juba Touabi, Media365, publié le lundi 07 avril 2025 à 22h56
Malmené pendant une grande partie de la rencontre, Dunkerque a su faire preuve de sang-froid et de réalisme pour s'imposer face à Guingamp (3-1).
Les Nordistes passent ainsi devant leur adversaire du soir et grimpent à la 4e place du classement. Dunkerque ne lâche rien. Face à une équipe de Guingamp joueuse et entreprenante, les hommes de Luis Castro ont su attendre leur heure pour porter l'estocade dans une fin de match intense. Longtemps contenus dans leur camp et dominés dans le jeu, les Nordistes ont d'abord fait le dos rond, avant de frapper trois fois en l'espace de vingt minutes dans un scénario fou.
Dunkerque prend une option sur les playoffs
Le match s'est décanté à la 69e minute. Yassine a profité d'un bon travail de Courtet et Abner pour ouvrir la marque d'une frappe sèche à ras de terre. Un but contre le cours du jeu qui a changé la dynamique d'un match jusque-là dominé par Guingamp. Les visiteurs, frustrés, ont ensuite vu Gomis être logiquement expulsé (76e) pour un geste dangereux sur Courtet, un tournant majeur dans cette rencontre. Réduits à dix, les Bretons ont complètement craqué dans les derniers instants. Ba a doublé la mise pour les siens (82e) en lucarne après une belle interception haute de Skyttä. Guingamp, pourtant tout proche de revenir après un penalty sifflé pour une main de Georgen, a vu Guendouz échouer dans son face-à-face avec Jaouen (87e).
Les visiteurs ont réduit le score dans le temps additionnel après un but contre son camp de Bammou. Et comme pour illustrer ce naufrage tardif, Essimi est venu parachever le succès dunkerquois d'un plat du pied au second poteau dans les toutes dernières secondes (90'+7). Avec cette victoire acquise dans la douleur mais avec efficacité, Dunkerque double Guingamp et s'installe à la 4e place du classement. Une belle opération dans la course aux playoffs pour un club qui confirme ses ambitions après un parcours encourageant en Coupe de France. De son côté, Guingamp repart frustré, puni pour son manque de réalisme et son craquage final. Le sprint final est lancé.