Thibaut Simon, Media365, publié le lundi 31 mars 2025 à 22h58
Le PFC a fait la bonne opération de cette 28e journée de Ligue 2 en s'imposant largement contre Caen (4-2). Le Stade Malherbe sombre un peu plus et voit le National se rapprocher.
Totalement dépassé, le Stade Malherbe de Caen a vécu une soirée cauchemardesque à Charléty ce lundi, en clôture de la 28e journée de Ligue 2. Une gifle reçue contre le Paris FC (4-2), dominateur de la tête et des épaules, qui conforte sa troisième place au classement et qui soigne par la même occasion son goal-average. Les Caennais sont au bord de la relégation. Avec neuf points de retard sur le barragiste Martigues à six journées de la fin, les hommes de Michel Der Zakarian vont devoir réaliser un exploit. La calendrier n'est d'ailleurs pas en faveur des Caennais, qui recevront Metz (2e), dès ce samedi (14h00).
Cafaro en chef d'orchestre, Krasso impitoyable devant le but
Caen a très vite compris que son adversaire du soir n'allait pas lui faire de cadeau. À la lutte avec Metz et Lorient pour la montée directe en Ligue 1, le Paris FC a frappé dès la 13e minute. Un coup franc de Maxime Lopez, coupé par la tête du capitaine Kolodziejczak (1-0) permettait d'ouvrir le score. Avec 66 % de possession de balle, neuf frappes dont cinq cadrées, le ton était donné lors de ce premier acte. Le PFC a profité des erreurs caennaises. Krasso profitait d'un ballon de Cafaro, récupéré après une relance hasardeuse de la défense, pour inscrire son 14e but de la saison (32e, 2-0). L'Ivoirien ira inscrire un doublé en contre en seconde mi-temps (60e, 4-0). Puis, ce même Cafaro profitera d'un ballon en profondeur de Smet pour tromper le portier caennais (44e, 3-0) juste avant la pause. Sans contestation possible, le Paris FC avait déjà fait le travail à la mi-temps.
Caen est revenu... mais tardivement
À la fin du match, les mots d'Alexandre Mendy au micro de beIN SPORTS témoignaient de la crise que vit le club cette saison. Sans solution, dépité et agacé par la gestion du club depuis le mercato, le meilleur buteur de l'histoire du Stade Malherbe n'aura pas pesé sur la rencontre. Malgré les deux buts en fin de match inscrit par Kyeremeh (82e, 4-1) suite à un dégagement raté du portier parisien, puis sur un contre son camp de Tourraine (90e+1, 4-2), Caen a surtout profité d'un léger relâchement du PFC. Les visiteurs auraient peut-être pu relancer leur rencontre dans le premier acte. Deux décisions arbitrales ont maintenu l'écart en faveur du PFC. En effet, Henry envoyait un corner direct dans le but parisien (36e), mais l'arbitre refusait ce chef d'oeuvre pour une charge de Grandsir sur Nkambadio. Puis, deux minutes plus tard, une main pourtant évidente de Kolodjieczak dans la surface n'était pas sifflée en faveur de Caen. Malgré ces deux faits de jeu, le Stade Malherbe a clairement montré son incapacité à réagir. La route vers le National semble inéluctable.