Thomas Siniecki, Media365 : publié le mardi 13 mai 2025 à 20h56
La 34e et dernière journée de Ligue 2 a eu lieu samedi, mais le sprint final est loin d'être terminé. Au contraire.
Mercredi soir, au stade Marcel-Tribut, ce sont donc Dunkerque et Guingamp qui vont lancer les barrages de Ligue 2 vers l'accession parmi l'élite. Jamais un cinquième ni même un quatrième de L2, en six tentatives depuis 2017, n'a réussi à atteindre le Graal, mais il faut bien un début à tout. Pour les Bretons, "il y a beaucoup d'appétit et de plaisir" à écouter le coach Sylvain Ripoll : "Sur les dix jours qui arrivent, pour les équipes qui vont continuer, il y a un côté excitant. J'espère qu'on en sera, c'est un contexte particulier mais tout le monde le prend avec énormément de dynamisme et d'enthousiasme."
Castro : "On n'est pas favoris (...) Le minimum serait de laisser plus de temps entre les matchs"
Selon l'ancien sélectionneur des Espoirs, remplacé par Thierry Henry en vue de l'aventure Paris 2024, ça crée des choses spéciales de partir sur cette formule différente : "Le parcours est compliqué, entre la fréquence des matchs et la répétition des victoires à obtenir, mais on dit souvent que plus c'est compliqué, plus est le challenge est excitant. C'est comme ça qu'il faut le prendre." En cas de victoire, l'En Avant, victorieux à Pau samedi pour conclure sa saison régulière (1-3), devra encore se déplacer à Metz dans la foulée avant d'espérer d'ultimes retrouvailles avec Saint-Etienne, Le Havre, Nantes ou Reims.
Même chose pour l'USLD, belle surprise de la saison en L2 mais aussi en Coupe de France (élimination en demi-finales contre le Paris Saint-Germain après avoir mené 2-0), cependant les Nordistes pourront donc bénéficier de leurs supporters pour démarrer cette grande et ultime opération montée. "La clé, c'est de croire que c'est possible et d'avoir envie de bien faire les choses", synthétise le coach portugais Luis Castro, qui a beau jeu d'évacuer la pression de manière assez traditionnelle : "On n'est pas favoris. Mais sur 90 minutes, on est capables de beaucoup. Même si le minimum serait de laisser plus de temps entre les matchs..."