Dupraz-Girard, c'était tendu !

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Paul Rouget, Media365 : publié le dimanche 01 novembre 2020 à 12h08

Lors du match entre le Paris FC et Caen (3-1), Pascal Dupraz et René Girard se sont accrochés verbalement, avant de poursuivre au micro à la fin de la rencontre.

 

Vainqueur 3-1 de Caen samedi après-midi, grâce notamment à deux penaltys dont un de sa nouvelle recrue Warren Caddy, le Paris FC a engrangé une quatrième victoire consécutive pour conforter sa place au sommet du classement de la Ligue 2, avec cinq longueurs d'avance sur son dauphin troyen. Les Normands rétrogradent quant à eux à la septième place, à huit points des Parisiens. Un match qui a donné lieu à un clash entre René Girard et Pascal Dupraz. Deux entraîneurs à fort caractère qui se sont d'abord accrochés verbalement sur le bord du terrain, avant de continuer à s'écharper en conférence de presse. 

Dupraz : "Girard m'a insulté en toute impunité" 

Remonté, Dupraz a d'abord montré du doigt les décisions arbitrales, défavorables selon lui au Stade Malherbe. "J'ai vu des choses bizarres aujourd'hui, avec des décisions troublantes de l'arbitre. Il y a des petits signes non ? Paris est en tête, ça fait plaisir à beaucoup de monde. J'ai lu la presse et ils sont déjà en Ligue 1. Il ne reste donc plus qu'une place directe mais aussi 29 journées, ne l'oublions pas, a déclaré le coach du club normand, avant d'évoquer son homologue parisien. René Girard m'a insulté en toute impunité. On ne peut pas traiter son alter ego de merde. Il y a des attitudes à observer. C'est navrant. Oui, il m'a traité de merde alors que je calmais mon adjoint. Il est champion de France, donc on laisse faire. À défaut d'être une bonne personne, on va dire que c'est un bon entraîneur." 

Girard : "Il ne représente rien dans le football" 

Interrogé sur ces accusations, celui qui avait été sacré champion de France en 2012 avec Montpellier n'a même pas cherché à les démentir. "Ce n'est pas la messe ce qu'il a dit si ? Je l'ai traité de merde, il a dit ça ? Je ne vais pas entrer là-dedans, je ne suis pas un rapporteur parce qu'il n'est pas Simon Templar (héros de la série "Le Saint", ndlr), ce n'est pas un saint. Je ne suis pas dans les commérages. Mais bon, il ne représente rien dans le football et il le sait", a-t-il conclu. Vivement le match retour... 

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